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  • : information à Belverne
  • : Développer l'expertise citoyenne. Permettre aux habitants d'un petit village de prendre part à la gestion de leur commune. Services publics, chantiers, urbanisme, budget..., chacun peut s'informer, réfléchir, se forger une opinion sur les sujets dont débat le conseil municipal au niveau local et aussi plus globalement comprendre les grands enjeux du Monde en pleines tribulations...
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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 10:45

Le Pape Léon XIII l'avait annoncé dès 1884, Un gouvernement franc-maçon, ce serait "Un gouvernement fondé non pas sur la solidité des vertus mais sur l'impunité des vices".

Exemple  pendant la manif des pompiers: Un crime en direct, de(vant) la police ... et devant les caméras (4ème vidéo)

Après les avocats, le personnel hospitalier ou encore les policiers, c’est au tour des pompiers de manifester leur mécontentement : conditions de travail qui se détériorent, salaires non-revalorisés, manque de personnel… rien ne va plus chez les soldats du feu qui ont décidé de manifester pacifiquement ce mardi 15 octobre 2019. “Pacifiquement” ? Cela n’empêchera pas les forces de l’ordre de réprimer de manière ultra violente cette manifestation. Tous les observateurs présents ont pu le constater mais les médias mainstream ont rendu compte très incomplètement et de façon éhontément partiale (comme d'habitude).

FR3, l'équipe de "Là-bas si j'y suis", Thibault pour le Média pour Tous, ont interrogé les pompiers et rapportent sans complaisance ce qui s'est vraiment passé...

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2 novembre 2019 6 02 /11 /novembre /2019 09:35

En 2014, la branche énergie du groupe Alstom est rachetée par l’américain General Electric. Cinq ans plus tard, cette vente continue de faire parler d’elle tant le secteur vendu aux États-Unis est stratégique : les fameuses turbines à gaz, dont Alstom avait le secret, et qui était la clé de voûte de l’indépendance nucléaire de la France. De plus, lors de la vente menée par Macron alors ministre de l’économie, le conglomérat américain avait promis de créer de l’emploi : c’est le contraire qui s’est produit avec des centaines d’emplois supprimés en cinq ans. C’est la raison de la mobilisation constante et massive de la part des employés d’Alstom. Vincent Lapierre et l’équipe du Média pour Tous se sont rendus sur place, à Belfort, pour rendre compte de ce qui s’y passe.

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2 octobre 2019 3 02 /10 /octobre /2019 10:40

"Un gouvernement fondé non pas sur la solidité des vertus mais sur l'impunité des vices" (*)

(*) Lien vers la source de ce titre : texte intégral de la lettre encyclique intitulée Humanum Genus de S. S. le Pape LÉON XIII condamnant le relativisme philosophique et moral de la Franc-maçonnerie, adressée le 20 avril 1884, selon la formule consacrée « Aux vénérables Patriarches, Primats, Archevêques, évêques et autres ordinaires en paix et communion avec le Siège Apostolique ».

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18 août 2019 7 18 /08 /août /2019 13:40

Le réalisateur Jean-Pierre Mocky est décédé à Paris jeudi 8 août 2019. Jean-Paul Adam Mokiejewski – grand-père tchétchène, père juif et mère catholique polonais – était né en en 1933 à Nice. Les funérailles de ce drôle de paroissien ont eu lieu ce lundi 12 août en l’église Saint-Sulpice, à Paris.

Auteur de plus d’une soixantaine de films et d’une quarantaine de téléfilms, Jean-Pierre Mocky, libre et engagé, était considéré comme “l’anar” du cinéma français.

Après avoir débuté par de la figuration, au cinéma et au théâtre, il suit les cours de Louis Jouvet au Conservatoire. En 1959, il dirige son premier film, Les Dragueurs (avec Charles Aznavour). Très vite, il s’affirme en marge de la production traditionnelle avec des œuvres cyniques et pleines d’humour noir. Dans Un drôle de paroissien (1963, son seul film à avoir reçu l’avance sur recettes du Centre national du cinéma), Bourvil pille les troncs avec religiosité et, dans L’étalon (1970), les hommes qui assouvissent la fièvre des sens de dames malheureuses sont remboursés par la Sécurité sociale.

« La vérité, c’est que je fais peur aux décideurs (...).»

Il va ensuite s’en prendre, avec une causticité très personnelle, aux magouilles financières (Chut !), aux absurdités du système judiciaire (Le témoin), à l’administration (Les compagnons de la Marguerite), aux dessous de la politique (L’albatros, Une nuit à l’Assemblée nationale, Piège à cons). Ses cibles seront aussi la télévision abêtissante (La grande lessive), la presse (Un linceul n’a pas de poches), le business religieux (Le miraculé), le fanatisme sportif (À mort l’arbitre !) ou la corruption généralisée (Y a-t-il un Français dans la salle ?). Malgré ces succès, Mocky va connaître une "traversée du désert" à laquelle l’aurait conduit « la mafia [du 7e art] comme-il-faut qui court Paris, Cannes, Venise, Berlin ». Lorsqu’en 2004, il s’attaque à l’abomination de la pédophilie (Les ballets écarlates), aucune salle, hormis « Le Brady », le cinéma parisien qu’il a acheté, n’accepte de projeter son film... à l’aune des révélations récentes (Weinstein, Epstein...), allez savoir pourquoi !

 

Le mouvement génial des justes (*).

Tout en finalisant son dernier film (Tous flics), Jean-Pierre Mocky préparait déjà un prochain long-métrage qui ne verra jamais le jour, un film sur les Gilets Jaunes. Dans une interview au site Chaos Reigns, le cinéaste avait récemment confié qu’il était allé à la rencontre de ces “braves types” faisant le piquet sur les ronds-points. Pour lui, c’était une évidence, “Naturellement, il sera question des gilets jaunes dans mon prochain film, parce que j’ai mon opinion sur le sujet. Je les défends, ce sont des braves types. J’ai passé trois nuits avec ces gens sur les barrages (…) Ce ne sont pas des résistants avec un fusil à la main ! Ils mangent des crêpes, ils boivent du cidre, ils font du feu, et ils parlent.” expliquait-il, visiblement séduit par l’expérience sociale que tous ces manifestants étaient en train de vivre. 

Il a brutalement changé de projet le 8 août et s’est envolé pour un autre tournage avec une distribution d’enfer, Bourvil, Fernandel, Michel Serrault, Michel Simon, Michel Galabru, Jean-Poiret, Francis Blanche, Baudelaire…

 

(*) anagramme : Le mouvement des gilets jaunes

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4 août 2019 7 04 /08 /août /2019 21:01

Les émeutes de la grande peur et la trahison des "élites" ; 1789, 2019...

La Grande Peur (juillet à août 1789)

Après la prise de la Bastille, le peuple prend peur car des rumeurs faisant état d’attaques de brigands (sur les moissons) ou d’une possible réaction nobiliaire violente -un complot aristocratique- se répandent. Des émeutes urbaines et rurales, qui avaient débuté de façon sporadique dès l’hiver et le printemps 1788-1789, se multiplient subitement à partir de la mi-juillet et touchent particulièrement le Viennois, le Vivarais, l’Alsace, le Mâconnais, la Basse-Normandie, le Hainault et la Franche-Comté ; « Dès le 16 juillet, dans le futur département de la Haute-Saône, plusieurs châteaux (Mollans, Montjustin, Saulcy à Saint Germain) et abbayes (Lure, Bithaine) furent envahis et dévastés » (Le vandalisme de la Révolution page 152 de François Souchal et aussi L’abolition des droits féodaux en France page 13 de Jean-Jacques Clere). Ce type d’incidents vise souvent des seigneurs locaux - haïs depuis longtemps pour toutes sortes de raisons - chez lesquels les paysans se rendent pour s’emparer des titres seigneuriaux, en particulier les "terriers" qui fixent les droits et les propriétés seigneuriales. Toutefois, la préoccupation majeure des insurgés, leur Grande Peur, était plus souvent liée à la pénurie de nourriture qu’à la volonté de s’attaquer à la noblesse ou au système féodal en général.

Georges Lefebvre qui a travaillé sur la thèse du “complot aristocratique” globalement acceptée par bon nombre d’historiens de toutes positions idéologiques, de Georges Rudé et Albert Soboul à François Furet et Simon Schama continuait à considérer qu’elle n’était pas définitive ; ce que confirment les recherches récentes menées entre autres par Jacques Le Goff, Anatoli Ado, John Markoff, Jean Nicolas, qui ont montré que la Grande Peur a souvent été tout aussi révélatrice de la solidarité verticale qui unissait les groupes sociaux, qu’ils soient roturiers ou privilégiés. En Artois, la Peur « ne cause aucune émeute, loin de là, elle scelle au contraire, entre tous les citoyens l’union la plus étroite pour la défense de leur vie et la protection de leurs biens menacés » (Annales Historiques de la Révolution Française, La grande peur et le complot aristocratique – Timothy Tackett). De semblables alliances entre nobles et non nobles ont été identifiées dans des régions aussi distinctes que le Soissonnais, le Maine, le Gévaudan et l’Aquitaine et se vérifient tout particulièrement dans les villages, mais pas seulement, car les milices sont aussi placées sous l’autorité d’anciens officiers nobles dans bon nombre de villes de petite ou moyenne taille comme Montoire, Brive, Limoges, Cahors, etc.,.

Le 4 août 1789, à l’Assemblée constituante, les discussions s’engagent sur les moyens d’arrêter les troubles qui se sont propagés de façon étonnamment rapide dans les campagnes.

 

La nuit du 4 août 1789

On enseigne que c’est au cours de cette nuit mémorable que fut proclamée l’abolition des privilèges et de la féodalité… Pourtant, ce soir là, à partir de 20 h, l’Assemblée semble peu encline à faire des concessions au petit peuple en rébellion.

-Un député, élu du Tiers, l’avocat Target, présente son rapport qui, et cela peut sembler paradoxal, en appelle à la répression pour s’assurer que les citoyens respectent le nouvel ordre et continuent à payer redevances et impôts.

-La noblesse réserve, elle aussi, des initiatives inattendues. Dans une première intervention, c'est le Vicomte de Noailles, qui propose généreusement d’abolir les droits féodaux (il en est dépourvu !).

Ensuite, c’est le Duc d'Aiguillon, le plus riche seigneur, après le roi, en propriétés féodales qui se dit plein de scrupules à l’idée que l’assemblée s’apprête à condamner ceux qui attaquent les châteaux et, évoquant « le malheureux cultivateur, soumis au reste barbare des lois féodales », propose, lui, « d’établir cette égalité de droits qui doit exister entre les hommes » et préconise non l’abolition des droits féodaux, mais un « juste remboursement » évalué à 30 fois le remboursement d’une année.

-Le clergé n’est pas en reste. Mgr de Lubersac, l’évêque de Chartres, qui n’a jamais chassé de sa vie, propose le sacrifice du droit de chasse, l’évêque de Nancy renonce aux biens de l’Église Le député Chasset réclame en termes assez raides la suppression de la dîme ecclésiastique, la mesure ne passera pas immédiatement, mais c’est un élu du clergé, Talleyrand, évêque d’Autun, qui, non seulement allait la faire adopter 7 jours plus tard, mais allait aussi et par la même occasion, déclarer biens de l’état, les propriétés ecclésiastiques (dans google books : les hommes de la révolution de Louis Madelin).

Au cours de cette soirée, ce qui paraît incompréhensible au premier abord, c’est que, chacun des intervenants, quel que soit l’ordre qui l’a élu semble jouer « contre son camp ». Tout devient beaucoup plus limpide lorsqu’on réalise que d’une part, le Tiers-Etat représentait, non pas les paysans comme on le croit souvent, mais la bourgeoisie et que d’autre part, quasiment tous les orateurs cités, quel que soit leur condition et l’ordre auquel ils appartiennent, faisaient partie des 20 % de députés Francs-maçons résolus à promouvoir une nouvelle société libérale marchande. Le duc d’Aiguillon faisait partie depuis 1786 de la Société Olympique qui ne comptait que des francs-maçons, le Vicomte Louis-Marie de Noailles était franc-maçon à l’Aménité du Noailles-Dragons, le bras droit de Mgr de Lubersac, n’était autre que celui que Robespierre appelait « la taupe de la révolution » l’abbé Sieyès de la loge Le Comité secret des Amis Réunis, quant à Talleyrand, il n’était pas seulement ce qu’a dit de lui Napoléon « De la merde dans un bas de soie ! », il était aussi Franc-maçon.

Enfin, dans tout le pays, la Franc-maçonnerie qui comptait au moins mille loges réparties sur l’ensemble du territoire, pouvait s’appuyer sur une organisation centralisée très structurée, préfigurant la France Jacobine. Il n’est dès lors plus si étonnant que toutes les provinces, puis toutes les villes en viennent à renoncer à leurs privilèges (jusqu’alors, chaque commune, paroisse, province annexée au royaume de France conservait ses propres lois. Ces spécificités, droits accordés aux habitants, à certains métiers, à certaines corporations étaient appelés privilèges) René Sédillot, « Le coût de la Révolution française ».

Vers deux heures du matin, dans un climat d’exaltation euphorique, le président Isaac Le Chapelier récapitule la liste historique des mesures proposées qui sont aussitôt adoptées, par un vote global à l’unanimité, qui met définitivement fin à l’Ancien Régime aux cris de « Vive le roi, restaurateur de la liberté française ! 

Aucun décret n’ayant été pris, c’est dans les jours suivants, à tête reposée, que les députés vont remédier à cet oubli. À peine disparus, les droits féodaux (cens [1] , champart [2], rente [3] ...) qui liaient la noblesse propriétaire du sol à l’exploitant, ressuscitent par décrets le 11 août, dans le nouveau régime, sous forme de « contrats » commerciaux rachetables, soit par les aristocrates qui les détenaient déjà, soit par les roturiers bourgeois qui en ont les moyens ! Ainsi, ce vote qui met effectivement à bas la féodalité, provoquera une grande désillusion dans les campagnes. Les grands perdants de cette nuit, sont l’église qui se verra privée de ses biens et de la dîme [4] ,  sans compensation, et les paysans qui continueront à payer la dîme laïque sans plus pouvoir compter sur le secours catholique et qui, s’ils sont affranchis du peu de servage qui restait encore, demeurent inféodés à un propriétaire. En outre, avec le nouveau régime, si les paysans ne sont plus astreints à la corvée [5] ; cette contribution ne disparaît pas réellement, elle change simplement de nom et devient la levée en masse puis la conscription. Au passage, les sujets promus citoyens redeviennent corvéables, mobilisables à merci. Des années de service militaire et de guerres vont leur apprendre à mourir pour la République. Dans leur rôle de nouveaux maîtres, les bourgeois nouveaux riches ne cesseront de se montrer plus impitoyables que les aristocrates et le clergé.

Aujourd’hui encore, les troubles perdurent. On peut légitimement se demander qui représentent tous ces députés qui trompent leurs électeurs et qui a intérêt à attiser des émeutes, peut-être pas si spontanées qu’elles en ont l’air ! Toute ressemblance avec des faits ayant existé n’est peut-être pas fortuite…

[1] Le cens était un impôt sur les biens immobiliers. on pourrait le comparer aux taxes foncières.

[2] Le champart était un impôt payé en nature, proportionnel à la récolte (cette taxe variait entre 1/6 et 1/12, mais en moyenne elle s’élevait à 1/8).

[3] La rente, ici dans le sens de rente foncière, s’apparente par beaucoup d’aspects à un loyer du sol

[4] « La dîme était une certaine portion des fruits de la terre et du croît des animaux que le clergé percevait pour subvenir à ses besoins, à l'entretien du culte et au soulagement des pauvres » A l'origine, elle fut une oblation, une contribution volontaire fournie au clergé par les fidèles ; mais, dès le XIe siècle, les lois ecclésiastiques et les lois civiles la fixaient à 1/10 et la rendaient obligatoire.

[5] La corvée : Au Moyen âge, le seigneur pouvait réquisitionner ses sujets afin de les faire travailler sans les rémunérer. En règle générale, la corvée ne concernait qu’une ou deux journées par an (50 à 100 jours pour toute une vie), exception faites des pauvres et des serfs, qui restaient taillables et corvéables à merci. Dans certaines régions de France, il était possible de racheter ces jours de corvées contre une petite somme d’argent. .

 

 

 

 

 

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 13:14

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 12:53

La dictature en marche

À la demande du journal "Le Monde", Aline Daillère, juriste et auteure de « L’ordre et la force », un rapport publié en 2016 par l’Association chrétienne pour l’abolition de la torture a passé en revue des centaines de vidéos tournées ces six derniers mois au cours des manifestations de Gilets Jaunes. Ce qu’il ressort de son analyse, c’est que bon nombre des actions documentées sont devenues récurrentes et constituent des bavures, des abus, des délits, des crimes, qui restent pourtant systématiquement impunis, trahissant ainsi une terrible collusion des responsables et une confusion des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire dont la séparation est pourtant considérée depuis Montesquieu comme un marqueur de démocratie.

Nous sommes en train d’assister à l’avènement de cette dictature, de cette fascisation de la démocratie que l’oligarchie française appelait déjà de ses vœux en 1938, comme en témoigne cet extrait d’un courrier diplomatique transmis par l’ambassadeur de France à Rome, à son homologue italien.

« La France est à la recherche d'une formule d'autorité qui renforce l’exécutif et limite l'action chaotique du parlement ; quelque-chose en somme qui ressemble à une fascisation de la démocratie », André François Poncet, ambassadeur français à Rome (La documentation diplomatique italienne 8ème série, volume 10, p378-380, 5 novembre 1938 dans A. Lacroix-Riz, "Le choix de la défaite").

Combien de thuriféraires de la fascisation de notre démocratie (autrefois appelés collabos) accepteront-ils aujourd'hui encore de cautionner ce gouvernement européiste, tyrannique, despotique, dont le nombre de victimes directes par incarcérations expéditives, mutilations irréparables, (édentés, éborgnés, amputés, tués…), passages à tabac, s’accroît chaque samedi et se compte par milliers après 27 semaines de mobilisation. Aussi impressionnant soit-il, ce sinistre bilan ne doit pourtant pas occulter les 10 000 à 15 000 victimes annuelles indirectes du chômage et de la misère recensées par l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale ) dans une étude publiée en décembre 2014 indiquant que le chômage est associé à un risque élevé de survenue des accidents cardiovasculaires et à une mortalité accrue. Cet accroissement du chômage, de la misère et de la précarité sont, avec l’immoralité de nos gouvernants, les conséquences directes de notre appartenance à l’UE, cette institution qui, en fixant la lutte contre l’inflation comme priorité à sa banque centrale, organise de facto le chômage de masse et la précarisation du travail. La Constitution rejetée par le peuple en 2005, facilite avec la libre circulation des capitaux, la trahison de nos « élites » européistes qui ruinent notre pays, en liquidant nos industries, nos services publics et en bradant le patrimoine public (Alsthom bradé à Siemens et GE, centrales hydroélectriques, Française des Jeux, aéroports...).

Alors, combien de collabos ? Réponse dimanche !

 

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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 21:36

Alors, cette fameuse convergence des luttes?

Oui, mais... ni avec les collabos, les fachos, et les idiots utiles du système! Dans cette vidéo édifiante, on peut observer que certains syndicats cochent toutes les cases! Et ça finit par se voir.

Note: à partir de trois minutes cinquante, une rencontre réjouissante vient confirmer, s'il en était encore besoin, le mensonge que constituent les accusations d'antisémitisme du mouvement des Gilets Jaunes,

 

 

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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 13:13

Il y a soixante-quatorze ans, la voix du Général DE GAULLE se mêle aux cloches de Notre-Dame de Paris et de toutes les églises de France. « La guerre est gagnée. Voici la victoire. C’est la victoire des nations unies et c’est la victoire de la France. ». L’action conjointe de la Résistance intérieure et des armées françaises a permis que le commandement français soit "présent et partie à l’acte de capitulation". La France qui s’est libérée, a conquis sa place dans le cercle des vainqueurs. Elle va devenir en 1946, l’un des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU. Hitler est vaincu, mais le grand projet qu’il avait lancé et dont l’avaient chargé les industriels et les financiers allemands allait lui survivre.

Aujourd'hui, la France et les français n'expriment plus guère leur reconnaissance à l'égard de tous ceux qui ont combattu pour la patrie, trop peu se rendent aux monuments et certains sont même prêts à abandonner une souveraineté pourtant si chèrement acquise.

06 juin 1941, Inauguration à Paris de l'exposition de la France européenne qui se tient au grand Palais. Observer à 2 minutes et 10 secondes, au fond à droite, on aperçoit sur une carte sans frontières, le tracé des futures routes européennes; à cette époque, en 1941,  la E54 qui passe aujourd'hui à Belverne  ne figure pas encore!

Lors d’une réunion tenue le 20 février 1933 Hermann Göring avait demandé à vingt-quatre des plus grands patrons allemands (dont ceux d'Agfa, Allianz, BASF, Bayer, IG Farben, Krupp, Opel, Siemens, Telefunken, ...) de soutenir financièrement Hitler pour les élections. Les industriels et les financiers ont payé ; non sans contrepartie car...

L'Europe était devenue l’objet même de l’élection d’Hitler....

Le 23 janvier 1939 un éminent juriste allemand, Walter Hallstein, dans un célèbre discours prononcé à Rostock expose le projet de création de la Nouvelle Europe dont il est chargé, par Hitler, de construire la législation. « (...) je vous l'affirme, le Protecteur allemand de la loi nationale-socialiste saura saisir ces grandes opportunités avec une profonde confiance dans le futur de notre peuple aryen et avec la conscience que c'est un honneur pour lui de porter une modeste partie du fardeau des travaux de construction menant vers l'achèvement de la grand tâche historique de l'Allemagne, à savoir la construction de l'Europe Nouvelle, dont nous faisons tous partie. ». Walter Hallstein deviendra en 1958, le premier président de la commission européenne...

L'objet même de la guerre... c’était l'Europe.

Du début à la fin du conflit, les officiers allemands considéraient eux aussi que l'objet de leur engagement était l'Europe. Sur https://en.wikipedia.org/wiki/Waffen-SS_im_Einsatz rubrique "contents", on peut lire « A foreword from the former Wehrmacht general Hans Guderian provided an endorsement for the Waffen-SS troops and referred to them as "the first realization of the European idea". ». Effectivement, dans la préface au livre de Paul Hausser, commandant du SS-Panzer Korps pendant la bataille de Normandie en 1944 : Waffen-S.S. im einsatz, le général Guderian commandant le XIXe corps d'armée avec ses Panzer lors de l'invasion de la France en 1939, écrit : « Nous ne voulons pas oublier que l'idée européenne a trouvé pour la première fois son incarnation dans les formations S.S. ». Dans un livre de Jens Westemeier, "Himmlers krieger, Joachim Peiper und die Waffen-SS in Krieg und Nachkriegszeit" on peut lire de la plume de Joachim Peiper « N'oubliez pas que c'est dans les rangs des Waffen S.S. que sont tombés les premiers européens, ne restez pas à mi-chemin, (…) Europa ist das einzige politische Ideal, für das zu streiten sich heute noch lohnt ; l'Europe est le seul idéal politique digne aujourd'hui qu'on se batte pour lui. ».

Note : Joachim Peiper, un tristement célèbre criminel de guerre, officier de la "1ʳᵉ division blindée SS Leibstandarte Adolf Hitler", condamné à mort par le tribunal de Nuremberg, verra sa peine suspendue par les autorités américaines mais sera finalement rattrapé par son destin à Traves en Haute Saône où il meurt assassiné et brûlé dans sa maison le 14 juillet 1976.

L'objet même de la collaboration... c’était l'Europe.

En 1943, dans un discours prononcé à l'occasion des journées du Mont-Dore qu’il a organisées, Pétain professe un européisme qui n’a pas pris une ride 75 ans plus tard. : « L’Europe est un ensemble de nations qui pourraient réaliser une communauté qui n’est aujourd’hui que virtuelle. Nous voulons lui donner ses institutions et ses moyens d’existence. (..) Aussi, les institutions dont il s’agit, ne sont-elles viables que si les États constituant la communauté, délèguent volontairement une part de leur souveraineté (…) au profit d’un ordre communautaire (…). (à lire page 152 dans la "Revue d'histoire moderne et contemporaine" 2004/2 n°51-2: Vers la révolution communautaire, Rencontres de la troisième voie au temps de l'ordre nouveau par Antonin Cohen ou sur internet https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2004-2-page-141.htm )

Alors qu'aujourd'hui encore, nombreux sont ceux qui croient qu'Hitler voulait germaniser la France, et les pays vaincus, la réalité est que l'objet même de la guerre et de la collaboration... c’était l'Europe.

Demain 9 mai 2019, bonne fête aux Européens et le 26 mai, aux urnes citoyens ; pour "changer l’Europe" (Attention, unanimité requise) ou quitter l'Union Européenne... ( Vote du peuple français et Article 50, ce serait le FREXIT )

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 22:33

Cœur de boxeur vs Tête de Con.

Vidéo ci-dessous à voir absolument, absolument, absolument... mais avec circonspection quand même; Antoine, c'est le frère de Vincent!

La bonne nouvelle du jour (lundi 6 mai), nous vient de Belfort où Jonathan le Bris et son épouse ont retrouvé leurs filles de deux et quatre ans, placées en famille d'accueil suite à une perquisition menée à leur domicile, en représailles au militantisme du papa.

Les innombrables provocations et abus du menteur de l'intérieur, de ses commanditaires et de leurs subordonnés les plus zélés, se poursuivent néanmoins. Chaque journée de manifestations apporte son lot de drames personnels et enfonce la France dans la dictature orwellienne. A nos portes, une autre famille, de Luxeuil cette fois, subit à son tour de fortes représailles suite à l'interpellation du papa, là encore, mais aussi de ses deux filles de 14 et 16 ans, contrôlées à Paris le 1er mai 2019, en possession de 3 paires de lunettes, de deux masques à gaz et d'un filtre à poussière. 

Passée l'émotion de l'instant, tous ces scandales seront remplacés par d'autres puis oubliés... Tous? Non!

Antoine Peillon, journaliste, écrivain, a travaillé sur "l'affaire" Christophe Dettinger et relate son enquête dans un livre; "Cœur de boxeur- Le vrai combat de Christophe Dettinger" qui sort aujourd'hui mardi 7 mai 2019. Antoine Peillon était hier l'invité de Denis Robert pour  "Le Média".

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