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  • : information à Belverne
  • : Développer l'expertise citoyenne. Permettre aux habitants d'un petit village de prendre part à la gestion de leur commune. Services publics, chantiers, urbanisme, budget..., chacun peut s'informer, réfléchir, se forger une opinion sur les sujets dont débat le conseil municipal au niveau local et aussi plus globalement comprendre les grands enjeux du Monde en pleines tribulations...
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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 21:53

La mobilisation à Vesoul, à Belfort... 

 

Pour:
la retraite à taux plein à 60 ans pour tous et à 55 ans pour les salarié.e.s ayant effectué des travaux pénibles,
le retour aux 37,5 annuités public-privé,
l’indexation des pensions sur les salaires,
la garantie d’un taux de remplacement de 75% du salaire brut (calcul sur la base des 6 derniers mois),
pas de pensions inférieures au SMIC,
le refus des retraites par capitalisation,
la gestion des organismes de solidarité par les salarié.e.s eux-mêmes,
la hausse des salaires, induisant automatiquement une augmentation des cotisations.

Le recul social ne se négocie pas, il se combat !

 

Les 24 juin, 7 et 23 septembre 2010

 

Le 12 octobre 2010

 

 

Le 16 octobre 2010

 

 

Le 19 octobre 2010

 

Le 28 octobre 2010

 

 

Le 6 novembre 2010 à Belfort 

 

 

Un peu de pédagogie

 

 

 

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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 10:36

Une expérience hallucinante de Stanley Milgram

Des gens, pris au hasard parmi des personnes ayant accepté de « participer à une expérience de psychologie », sont reçus dans un laboratoire de l’Université de Yale. Là, quelqu'un, habillé de la blouse blanche du savant, explique qu'il s'agit de faire apprendre à un soi-disant étudiant des listes de mots en vue d’une recherche sur les processus de mémorisation. L'élève est assis sur une sorte de chaise électrique et le sujet qui est donc censé lui faire apprendre les mots doit lui envoyer des décharges de plus en plus violentes jusqu'à ce qu'il réponde juste. En réalité, l'élève supposé est un acteur et ne reçoit aucun courant. Mais il va mimer le désagrément, puis la souffrance, puis l'horreur du supplice et enfin la mort au fur et à mesure que les sujets appuieront sur les manettes graduées de 1 à 30, de 15 volts à 450 volts. Sur la rangée des manettes sont notées des mentions allant de «choc léger» à «attention, choc dangereux» en passant par «choc très douloureux», etc. À quel instant le sujet refusera-t-il d'obéir ?

Le conflit apparaît lorsque l'élève commence à donner des signes de malaise. À 75 volts, il gémit, à 150 volts, il supplie qu'on le libère et dit qu'il refuse de continuer l'expérience, à 425 volts, sa seule réaction est un cri d'agonie, à 450 volts, plus aucune réaction.

Le premier enseignement de cette expérience, c'est que 98 % des sujets acceptent le principe même de cet apprentissage fondé sur la punition. 65 % iront jusqu'aux manettes rouges (le sujet a été prévenu qu'elles pouvaient causer des lésions très graves, voire la mort), la dernière est celle de la mort assurée. Or il ne s'agit nullement d'une expérience sur le sadisme, comme le montrent les multiples variantes qui ont été tentées et analysées. Car la tendance générale des sujets a été d’administrer les chocs les plus faibles quand ils ont eu la liberté d'en choisir le niveau. On en a vu également qui «trichaient» lorsque le «savant» s'absentait, assurant faussement qu'ils avaient bien «puni» l'élève. Il faut bien garder cela à l'esprit quand on parle de l'étude de Stanley Milgram.

Ce qui est terrifiant, ce n'est donc pas l'agressivité humaine mais autre chose que met formellement en évidence cette expérience : la soumission à l'autorité. En effet, les sujets ne punissent l'élève que sur la seule injonction donnée par le professeur : «Il le faut.» Ils torturent ainsi «pour rien» quelqu'un qu'ils n'ont aucune «raison» de maltraiter si ce n'est qu'on leur ordonne de le faire. Et attention ! L'ordre de continuer est donné par le «savant» d'une voix courtoise sans aucune menace (L'expérimentateur utilisait dans l'ordre quatre « incitations » : 1) Continuez, s'il vous plaît ; 2) L'expérience exige que vous continuiez ; 3) Il est absolument indispensable que vous continuiez ; 4) Vous n'avez pas le choix, vous devez continuer.). Le sujet ne risque rien, ou plutôt presque rien : il risque d'être considéré comme un être désobéissant. Eh bien, 65 % des gens ne peuvent supporter cette idée et acceptent de supplicier quelqu'un jusqu'à la mort pour la seule satisfaction d'obéir. 

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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 08:13
 
 
Au cours de ses 15 ans d’exploration avec le Commandant Cousteau, Yves Paccalet philosophe et scientifique, a écrit une vingtaine de livres dans lesquels il a fait partager la beauté et ressentir la fragilité de notre environnement. Aujourd’hui, avec “L’humanité disparaîtra, bon débarras !”, le scientifique dresse un état des lieux catastrophique et met un grand coup de pied dans la fourmilière .
L’accélération de la croissance démographique précipite le désastre écologique planétaire amorcé avec la révolution industrielle ; Cent millions au début de l’Antiquité, un milliard en 1800, deux milliards en 1860, trois milliards en 1910, quatre en 1950, cinq en 1980, six milliards en 2000 dont cinq dans la misère…
-         Le milliard d’humains riches consomme et pollue deux fois et demi plus que ce que la Terre peut offrir et recycler ;
-         Dans un monde dont les ressources sont limitées cette pullulation aboutira inéluctablement à des conflits de plus en plus violents pour la nourriture, l’eau, l’énergie.
Pour le philosophe les raisons de notre aveuglement résultent des trois pulsions sexuelles, territoriales et hiérarchiques qui nous gouvernent. Il manie un humour noir parfois brutal pour provoquer un sursaut de lucidité. L’enjeu ; sortir notre conscience collective du dogme de la croissance infinie (en politique, on dit développement durable) et initier une réflexion sur le partage de la décroissance. Cette citation traduit cependant l’espoir très mesuré de l’auteur : « …l’humain est un salopard au sens sartrien : il sait qu’il fait le mal et le fait quand même. ».
 
Politiquement incorrect mais À LIRE…
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7 février 2006 2 07 /02 /février /2006 12:27
A méditer... La possibilité d’une île de Pâques
(le Canard Enchaîné du 04/01/06).
QUAND le navigateur hollandais Jacob Roggeveen découvrit en 1722 l'île de Pâques, celle-ci ne possédait plus qu'une végétation rase. Pas un arbre à l'horizon. Seuls 400 habitants y vivaient, misérablement, se nourrissant de légumes et de poulets. Sans arbres, donc sans bois ni embarcations, ils ne pouvaient aller pêcher dans l'océan alentour, pourtant riche en poissons de toute sorte. Divisés en onze clans fortement hiérarchisés, chacun doté d'un chef, ils se disputaient un territoire d'environ vingt kilomètres sur quinze.
Et ne répugnaient pas au cannibalisme. Sur l'île, des centaines de statues de pierre fixaient le ciel de leurs yeux vides.
Pourtant, trois siècles auparavant, l'île de Pâques comptait trente fois plus
d'habitants: on estime que leur nombre atteignit les 15 000 individus. Couverte d'une haute forêt tropicale, elle abritait une riche faune d'oiseaux terrestres et marins. Le palmier indigène offrait aux insulaires sa sève et ses noix en guise de nourriture, son tronc pour fabriquer de solides embarcations, les fibres de son écorce pour tresser des cordages. Ils en usèrent abondamment.
Surtout que...
Surtout qu'ils étaient divisés en plusieurs groupes rivaux. Sous la conduite de leurs chefs et de leurs prêtres, ces groupes érigèrent partout des statues géantes, symboles de supériorité. Pour acheminer ces statues depuis les carrières jusqu'aux emplacements adéquats, il fallait beaucoup de troncs et de cordages. La compétition battit son plein jusqu'au jour où l'île se retrouva sans palmiers. Les sols devinrent vulnérables à l'érosion, les récoltes diminuèrent. Les oiseaux terrestres furent les premiers à subir une extinction totale. Puis ce fut le tour de la population humaine... Nous sommes, dit André Lebeau, auteur de « L'engrenage de la technique» (1), exactement comme ces habitants de l'île de Pâques. Nous ne pouvons quitter la Terre. Perdus qu'ils étaient au milieu de l'océan Pacifique, à 1 300 miles de l'île la plus proche, Pitcairn, eux non plus ne pouvaient trouver refuge ailleurs. Nous ne sommes pas beaucoup plus malins qu'eux: notre cerveau et notre patrimoine génétique sont identiques aux leurs. Nous aussi sommes en train de saccager allègrement notre niche écologique : en scientifique conséquent, le géophysicien et ancien haut responsable du Cnes Lebeau rappelle le diagnostic bien connu sur l'épuisement des ressources et la saturation de l'espace vital, et en tire froidement cette conclusion logique: il est probable que le destin de l'espèce humaine se jouera au cours de ce siècle. Or sa tendance fondamentale est de « se constituer en groupes dotés d'une hiérarchie et qui s'opposent les uns aux autres pour les ressources et pour l'espace". On se souvient du mot de Bush: «Le mode de vie des Américains n'est pas négociable. " Cette pulsion ancienne, « ancrée dans les bases génétiques du comportement collectif", et menant évidemment au désastre, pourra-t-elle être contrebalancée parce que Lebeau appelle la « superstructure culturelle", cet acquis transmis d'une génération à la suivante par l'éducation, et qui peut influer sur les comportements collectifs ?
On pleure l'Europe; l'absence de rêve commun; le « capitalisme sans projet". En voilà un, de projet: éviter l'île de Pâques. Bonne année!
Source : Jean-Luc Porquet, Canard Enchaine du 04/01/06
 
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7 janvier 2006 6 07 /01 /janvier /2006 08:40
Les avis sont très partagés. Le risque est grand maintenant de voir s’installer une nuisance supplémentaire au village; la zizanie. Quelle que puisse être la décision, une partie de la population en voudra à l’autre de l’avoir prise. Peut-on éviter ce piège?
Guignol ou guignols ? (*)
Ne soyons pas dupes, en nous déchirant sur un sujet qui nous échappe, nous amusons ceux qui tirent les ficelles et qui ont ourdi leur plan de longue date. Le seul choix intellectuellement satisfaisant n’est pas d’être “pour ou contre” mais d’accepter ou non d’être manipulé et pris pour des cons.
- Pourquoi nous demande-t-on notre avis maintenant qu’il n’y a plus de choix avantageux, alors que personne n’a voulu entendre ce que nous proposions pour résoudre le problème en temps utile, c’est à dire dès l’enquête publique relative au tronçon précédent (vallon du Fau)?
- Pourquoi, quelques années plus tard, malgré une motion de refus unanime du Conseil municipal, au stade de l’enquête publique du deuxième tronçon, l’implantation désastreuse d’un diffuseur à Belverne, pour 130 habitants, a-t-elle été décidée?
- Quelqu’un pense-t-il sincèrement que dans le contexte d’économie actuel, cet ouvrage a été maintenu uniquement “parce que nous le valons bien”?
- Comment s’expliquer l’énergie dépensée par le Conseil Général pour convaincre les Belvernois d’accepter de se raccorder directement à ce diffuseur?
Il y a anguille sous roche...
Ne soyons pas les guignols de cette manipulation, ne rentrons pas totalement dans le jeu qu’on veut nous faire jouer, restons unis:
- Refusons en bloc, le projet et toute collaboration à ce simulacre de consultation destiné à entériner des décisions qui ont été prises à notre place ou
- à défaut et si nous ne craignons pas de leur donner raison, fixons –avec les responsables de la DSTT- des conditions de réalisation acceptables de chacune des solutions proposées et laissons les assumer leurs décisions pour nous sortir de l’impasse où ils nous ont conduit.
 
(*) Guignol, personnage de marionnettes, symbolise l’esprit populaire frondeur, en lutte contre les agents de l’autorité.
Guignol (faire le), amuser les autres volontairement ou non.
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6 janvier 2006 5 06 /01 /janvier /2006 21:27

Le Comité Radicalement Anti Corrida (CRAC) est la plus ancienne association française dans cette lutte si difficile et spécifique. Elle fut créée en 1991, à l’initiative de Jacques Dary et Aimé Tardieu. Le CRAC milite pour l’abolition de cette pratique barbare.

Cliquez ici pour un diaporama téléchargeable pour mieux comprendre l'horreur tauromachique! Par Adeline Folcher, déléguée CRAC Alsace-Lorraine (Attention, c'est un peu long; format powerpoint)   



 

...et signez la pétition.

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5 janvier 2006 4 05 /01 /janvier /2006 23:00

Mickey 3D Respire

 

 

Approche-toi petit, écoute-moi gamin,

 Je vais te raconter l'histoire de l'être humain

Au début y avait rien au début c'était bien

 La nature avançait y avait pas de chemin

Puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers

Des coups d'pieds dans la gueule pour se faire respecter

Des routes à sens unique il s'est mis à tracer

Les flèches dans la plaine se sont multipliées

Et tous les éléments se sont vus maîtrisés

En 2 temps 3 mouvements l'histoire était pliée

C'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière

On a même commencé à polluer le désert

 

 

Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire

Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire

 

 

D'ici quelques années on aura bouffé la feuille

Et tes petits-enfants ils n'auront plus qu'un œil

En plein milieu du front ils te demanderont

Pourquoi toi t'en as 2 tu passeras pour un con

Ils te diront comment t'as pu laisser faire ça

T'auras beau te défendre leur expliquer tout bas

C'est pas ma faute à moi, c'est la faute aux anciens

Mais y aura plus personne pour te laver les mains

Tu leur raconteras l'époque où tu pouvais

Manger des fruits dans l'herbe allongé dans les prés

Y avait des animaux partout dans la forêt,

Au début du printemps, les oiseaux revenaient

 

 

 

Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire

Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire

 

Il faut que tu respires, c'est demain que tout empire

Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire

 

 

Le pire dans cette histoire c'est qu'on est des esclaves

Quelque part assassin, ici bien incapable

De regarder les arbres sans se sentir coupable

A moitié défroqués, 100 pour cent misérables

Alors voilà petit, l'histoire de l'être humain

C'est pas joli joli, et j'connais pas la fin

T'es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou

Qu'on remplit tous les jours comme une fosse à purin

 

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