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  • : information à Belverne
  • : Développer l'expertise citoyenne. Permettre aux habitants d'un petit village de prendre part à la gestion de leur commune. Services publics, chantiers, urbanisme, budget..., chacun peut s'informer, réfléchir, se forger une opinion sur les sujets dont débat le conseil municipal au niveau local et aussi plus globalement comprendre les grands enjeux du Monde en pleines tribulations...
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Avis !

 

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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 22:46
Les deux secteurs litigieux retirés à la demande de la DDE (Direction Départementale de l'Equipement) au printemps 2007, constituent les deux motifs de contestation enregistrés lors de l’enquête publique qui s’est régulièrement déroulée du 19 septembre au 19 octobre 2007 et au cours de laquelle sept observations ont été déposées.
 
Rapport, conclusions et avis motivés du commissaire enquêteur
Suite à cette enquête, M. le Commissaire Enquêteur a rédigé son rapport. Si chacun peut se réjouir que toutes les dépositions aient été prises en considération, on déplorera cependant que les demandes réitérées formulées par deux familles, bien qu’appuyées par le conseil municipal, soient une fois encore rejetées.
Avant de rendre ses conclusions, M. le Commissaire Enquêteur rappelle la lettre et l’esprit du projet communal :
- La loi SRU imposant les principes de gestion économe du territoire, la protection des milieux naturels et des paysages qui est appliquée avec une exceptionnelle rigueur.
- Les points forts qui ont guidé l’élaboration du document sont consignés: « …éviter l’uniformité des constructions afin de conserver à Belverne son caractère de Village des Bois, sans le défigurer… » « …garant d’une qualité de vie préservée, l’objectif retenu est la protection du caractère rural de Belverne ; ce qui aux portes de l’Aire Urbaine, contribue à la richesse et à l’originalité de notre commune. »
Ces éléments, complétés par la connaissance des lieux qu’il s’est efforcé d’acquérir, ont conduit M. le Commissaire Enquêteur à émettre un avis favorable à la carte communale de Belverne telle qu’elle a été présentée à l’enquête publique. Toutefois il assortit cet avis de trois recommandations :
- que “l’Enclos Lambelet” reste inconstructible, car « …ces terrains sont situés à l’écart de la partie urbanisée de la commune dans un secteur où des constructions seraient de nature à susciter une urbanisation progressive et dispersée, incompatible avec le caractère naturel du site qu’il convient de sauvegarder. »
- que les observations formulées par l’Architecte des Bâtiments de France soient prises en compte. « Afin de respecter l’esprit de l’urbanisme traditionnel les constructions devront s’implanter dans une bande de 20 m à partir de la voie de desserte. Cette limite de 20 m pourrait d’ailleurs se moduler en fonction du relief du terrain mais ne jamais excéder 30 m. »
« ...l’urbanisme traditionnel devrait être conforté en s’inspirant de ces caractéristiques dominantes. »
- que la parcelle située au lieudit “Pré la Memain” soit rendue constructible à bonne distance du ruisseau du Fau et de la route.
 
Approbation de la carte communale
Pour la DDE, qui est aussi destinataire du rapport, les résultats de l’enquête publique ne justifient aucune modification de la carte communale (pas même l’élargissement du périmètre constructible que M. le Commissaire Enquêteur a pourtant inscrit dans sa troisième recommandation). Par conséquent, le choix laissé au Conseil Municipal consiste soit à accepter la carte proposée avec ses imperfections, soit à renoncer à se doter d’un document d’urbanisme, ce qui bloquerait les trois projets de construction en attente. Après en avoir délibéré, le Conseil approuve finalement par 7 voix pour et 1 voix contre, la carte communale telle que présentée à l’enquête publique.
Dans un délai de deux mois, un arrêté préfectoral d’approbation devrait enfin clôturer ce dossier.
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8 mai 2007 2 08 /05 /mai /2007 20:05
Dernières péripéties
Novembre: Le Préfet refuse d’approuver notre projet de carte communale. Il se fonde sur l’avis défavorable de la DIREN concernant 2 secteurs qu’elle a recensés comme zone humide. En attendant de trouver une issue, plusieurs projets de construction sont bloqués. Sur les conseils des services instructeurs, la solution la plus rapide pour permettre à la procédure de reprendre son cours serait –provisoirement, en attendant le résultat des études demandées- de retirer les zones litigieuses.
Décembre: Les secteurs prétendus humides sont retirés du projet; un nouveau plan est dressé. La question du financement des études complémentaires divise le conseil. Pour ne pas perdre de temps, les personnes concernées acceptent de les financer personnellement.
Février: L’un des propriétaires transmet à la DIREN les résultats de l’expertise qu’il a fait réaliser à ses frais. Ceux-ci attestent que le terrain sur lequel il projette la construction de sa maison n’est pas humide.
Avril: La DIREN doit se rendre à l’évidence; ce terrain n’est pas humide. Toutefois, elle maintient son avis défavorable sous le double prétexte que d’une part, le dernier plan de la carte communale exclut cette zone (alors qu’en novembre, elle n’a été retirée qu’en attendant les résultats de l’étude...) et que d’autre part son inscription provoquerait un risque de mitage du paysage...
Malgré ces aléas, à défaut de s’installer exactement là où ils le souhaitaient, tous les candidats à la construction qui se sont manifestés espèrent quand même disposer de suffisament de place pour construire... à condition que la carte soit enfin acceptée. C’est pourquoi, bien qu’imparfait et éventuellement modifiable en fonction des résultats de l’enquête ou de nouvelles études, le projet fera prochainement l’objet d’une enquête publique.
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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 11:49
 
Avis défavorable

Le 10 novembre 2006 arrivait en mairie la réponse de M. Le Préfet. Sans surprise, rappelant quelques textes de portée générale, celui-ci ne fait qu’entériner les arguments et conclusions de ses services instructeurs. Avis défavorable donc!
Toutefois, la situation n’est pas bloquée et M. Le Préfet indique dans son courrier comment nous pouvons nous sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons.
Concernant le classement contestable de certains terrains, “Il vous appartient d’apporter la preuve du changement de la nature de ces terrains, par le biais d’une contre-expertise à votre charge” 
De son côté, la DIREN demande que soit rédigé un rapport explicatif faisant clairement apparaître comment l’urbanisation des secteurs litigieux que nous souhaitons inscrire en “constructions autorisées”, pourrait-t-elle être compatible avec l’environnement.
Porteur de ces exigences, M. le Maire a sollicité le concours du cabinet d’étude chargé de notre dossier pour lui demander d'intégrer ces recommandations.
Parmi les terrains litigieux, certains n’ont absolument aucune chance de devenir constructibles; chacun a bien pris conscience qu’il était inutile d’insister.
Pour d’autres, le simple respect des procédures réglementaires rappelées par Monsieur le Préfet, suffira à garantir l’obtention du précieux classement.
Enfin, les résultats des études qu’exigeraient certaines parcelles paraîssent très incertains. Tout peut toujours être demandé, mais il ne faut pas oublier que, d’une part un désaccord sur une seule parcelle entraîne automatiquement le rejet du dossier entier et que d’autre part les études infructueuses alourdissent le coût et retardent la mise en place de la carte communale.
Afin de ne pas être suspectés d’être responsables d’un éventuel blocage de la procédure, les propriétaires des deux secteurs concernés accepteraient, avec l’accord du conseil, de faire conduire sous leur autorité et à leur charge ces nouvelles études.
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31 octobre 2006 2 31 /10 /octobre /2006 11:39

  Premier avis favorable


Rappel: A l’issue d’une première consultation des personnes publiques, notre dossier a reçu un avis défavorable de la DIREN et de la DDE (*) (Bib 52). Considérant la décision de ces organismes non fondée, le conseil unanime a décidé de présenter le projet de carte communale, accompagné d’un argumentaire, directement à M. Le Préfet.
Nous avons depuis, reçu en mairie le 8 octobre 2006, un premier avis favorable. Celui-ci émane du SDAP (Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine). M. l’Architecte des Bâtiments de France assortit son agrément d’une demande que la notice tenant lieu de PADD comporte ces préconisations:
- “Afin de respecter l’esprit de l’urbanisme traditionnel les constructions devront s’implanter dans une bande de 20 m à partir de la voie de desserte. Cette limite de 20 m pourrait d’ailleurs se moduler en fonction du relief du terrain mais ne jamais excéder 30 m.”
- “...l’urbanisme traditionnel devrait être conforté en s’inspirant de ces caractéristiques dominantes.”
Bien qu’il reste encore deux administrations à convaincre, on peut déjà se réjouir du progrès enregistré, et constater que les recommandations émises par cet organisme témoignent d’une compréhension fine de notre situation.
En outre, le soutien de M. l’Architecte des Bâtiments de France conforte le bien fondé de notre position.

(*) Direction Régionale de l'ENvironnement.
Direction Départementale de l'Equipement 
 
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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 14:05
A l’issue de la réunion du 25 avril 2006, le conseil a maintenu à l’unanimité ses propositions. La carte communale ainsi établie a été transmise aux personnes publiques (DIRection ENvironnement, Service Départemental Architecture et Patrimoine, Direction Départementale Equipement) chargées de valider le document.
Après consultation, deux de ces organismes émettent un avis défavorable et refusent notre dossier. Cette décision est motivée à la fois par la demande de classement en zone constructible de secteurs considérés humides dans l’ancien document d’urbanisme et par la discontinuité de l’urbanisation projetée.
Considérant que certaines zones prétendues humides ne le sont pas et que le document ne crée pas de discontinuité dans l’urbanisation, le conseil unanime décide de construire une nouvelle argumentation et de présenter le dossier à nouveau.
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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 16:41
Réunion du 25 avril 2006;
un nouveau départ !
Pour cette rencontre, M. le Directeur du Service Urbanisme et Habitat (SUH) à la DDE s’est joint aux techniciens qui suivent habituellement notre dossier.
Après avoir expliqué les raisons pour lesquelles le Conseil refuse le projet de carte communale tel qu’il est décrit dans le “dossier de consultation des personnes publiques” (article: le point fin janvier), M. Le Maire demande que celui-ci soit redéfini de manière à répondre aux critères que nous nous étions fixés dès le départ.
 
Une esquisse sur un plan permet à nos interlocuteurs de consulter le zonage correspondant à nos aspirations. Après en avoir pris connaissance, ils décident que nous nous rendions à nouveau sur le terrain pour une évaluation “à chaud” de nos propositions.
Débute alors une balade au cours de laquelle le conseil doit défendre son projet. Chaque secteur est passé au crible des textes en vigueur. En se fondant tour à tour sur l’esprit ou la lettre de la loi, les techniciens admettent ou réfutent nos arguments. Cet examen technique est complété par une réflexion plus générale pour s’assurer que les propositions coïncident avec les objectifs de départ (répondre aux besoins des habitants, conserver le caractère rural du village, ne pas nécessiter d’investissement lourd, permettre à la commune de garder la maîtrise de son développement, étaler celui-ci dans le temps, garder une réserve foncière...).
 
A l’issue de cette visite sur le terrain, nos interlocuteurs, même s’ils ne nous cachent pas que nos revendications concernant certains terrains leur semblent indéfendables, prendront encore le temps de la réflexion avant de nous délivrer leur avis...
Sans faire preuve d’un optimisme démesuré, chacun a cependant le sentiment que le chantier a avancé.
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7 février 2006 2 07 /02 /février /2006 23:00

 

  La carte communale
 
Coupant court aux débats du conseil, le “DOSSIER DE CONSULTATION DES PERSONNES PUBLIQUES” concernant la carte communale de Belverne est arrivé en mairie dans la torpeur estivale. Elaboré avant la rencontre projetée avec M. Hérard (lors de la réunion du 09/03/2005), ce document ne tient évidemment aucun compte des revendications et des propositions que le conseil municipal avait alors formulées.
La mise en parallèle des conditions de révision du document communal d’urbanisme (situation initiale) et le projet de carte communale tel qu’il se dessine petit à petit, trahit une incohérence flagrante.
Il ne s’agissait au départ que d’évaluer le potentiel d’extension future, pour dimensionner correctement les infrastructures à prévoir dans le schéma directeur d’assainissement. Le désir de permettre l’installation d’enfants (au sens large!) du village sans engager de lourds investissements avait conduit à retenir un critère objectif pour qu’un terrain soit déclaré constructible (sa proximité <30 mètres des réseaux). La volonté de préserver le caractère rural de notre village semblait partagée par tous...
Le document censé avoir été établi à partir de ce cahier des charges est totalement hors sujet. Au terme d’une dérive incompréhensible, le potentiel qui ne devait être qu’évalué, est devenu après avoir été triplé, un objectif à atteindre coûte que coûte…
Le projet qui en résulte vise donc essentiellement à mettre en place les conditions d’un développement rapide et brutal (+60%) avec la création d’un lotissement ex nihilo au milieu des prés alors que des terrains répondant aux critères que nous nous étions fixés restent, ou deviennent, inconstructibles... Point par point, c’est exactement le contraire de ce qui était demandé !
Le mécontentement se développe au fur et à mesure que chacun découvre ce plan.
Parallèlement, l’étude du schéma directeur d’assainissement confirme que les longs et coûteux travaux à réaliser sur les réseaux du village actuel, doivent être conduits avant d’envisager une quelconque extension.
Une prochaine réunion pourrait peut-être permettre de remettre les pendules à l’heure !

 

 

 

 

 

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1 février 2006 3 01 /02 /février /2006 23:00
Incompréhension et inflation 
 
Pour satisfaire un "besoin" estimé au départ à une dizaine de constructions potentielles, 15 emplacements (50% de plus) ont été recensés et l’offre qui nous est faite aujourd’hui par M. Hérard, dépasse la trentaine (300% de plus que ce qui avait été demandé!) dont une quinzaine au moins seraient absolument certains d’être construits. Cette inflation génère un objectif de croissance qui, sans être monstrueux dans l’absolu, s’avère tout à fait disproportionné par rapport à la taille de notre village qui compte une cinquantaine de foyers (30 terrains représenteraient une croissance brutale de l’ordre de 60%). Elle suscite plusieurs questions…
- Quel effet l’augmentation des charges due à une telle croissance aurait-elle sur les finances communales alors que nos ressources sont en diminution.
- Pourquoi le nombre d’emplacements possibles est-il encore plus de deux fois supérieur à ce qui avait déjà été volontairement surestimé?
- Peut-on avoir une approximation des différents coûts supportés par la commune dans cette opération ainsi qu’une estimation du prix de vente pour que les recettes couvrent les frais engagés?
- A quelles conditions la création d’un lotissement pourrait-elle constituer une offre de qualité en matière d’habitat rural?
- Comment permettre que malgré la très forte demande de candidats extérieurs, le stock de terrains communaux constructibles ne soit pas consommé très vite et que la commune conserve de quoi satisfaire ses besoins endogènes ?
- Quelles mesures seront prises pour favoriser l’intégration souvent difficile lorsqu’elle est massive, de la population nouvelle?
- Mais au fait, pourquoi faudrait-il chercher à accroître brutalement la population du village?
- Faut-il en priorité dépenser de l’argent dans l’accroissement de la population ou satisfaire d’abord les besoins en matière de services à la population actuelle (assainissement, enfouissement des réseaux…)?
 
 
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31 janvier 2006 2 31 /01 /janvier /2006 11:53
 
Au cours des 10 dernières années, 3 permis de construire ont été délivrés à Belverne et la population a cru de 5%; la situation du village ne suscite donc aucune inquiétude du point de vue démographique. Deux raisons ont cependant conduit à la révision du document local d’urbanisme:
  • faciliter l’installation d’enfants (au sens large!) du village,
  • évaluer le potentiel d’extension future pour dimensionner correctement les infrastructures à prévoir dans le schéma directeur d’assainissement.
Afin de ne pas avoir à engager de lourds investissements, le principal critère retenu pour qu’un terrain soit déclaré constructible était sa proximité (30 mètres) des réseaux. En raison de contraintes réglementaires qui excluent certaines parcelles répondant pourtant à ce critère, une quinzaine de terrains seraient effectivement constructibles.
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