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  • : information à Belverne
  • : Développer l'expertise citoyenne. Permettre aux habitants d'un petit village de prendre part à la gestion de leur commune. Services publics, chantiers, urbanisme, budget..., chacun peut s'informer, réfléchir, se forger une opinion sur les sujets dont débat le conseil municipal au niveau local et aussi plus globalement comprendre les grands enjeux du Monde en pleines tribulations...
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23 mars 2022 3 23 /03 /mars /2022 22:25

L'allégement du protocole sanitaire autorisant enfin les élèves, et aussi leurs parents,  à se débarrasser du masque, c'est avec une satisfaction non dissimulée que les membres du conseil d'école se sont retrouvés pour leur deuxième réunion de l'année scolaire.
Le traitement de l'ordre du jour (bilan intermédiaire des activités, effectifs, inscriptions, sorties, projets...) se déroule tranquillement jusqu'aux questions diverses. Un représentant de parents va alors poser une question qui va révéler comment les deux ans de crise sanitaire, ponctuée de mensonges et de mesures stressantes, tardives, inutiles, dangereuses, exagérées, insuffisantes, autoritaires, infondées, stupides, incompréhensibles, liberticides, immorales, arbitraires, emmerdantes, injustes, efficaces, illégales, douloureuses... (rayer la mention inutile!), bref, comment ce "traitement" visant moins à traiter la plandémie qu'à manipuler le comportement humain, a effectivement modifié en profondeur le comportement de groupes sociaux et probablement de la société tout entière. Une question anodine, a permis de tester "in vivo" le degré de d'obéissance à l'autorité, y compris à un ordre contraire à la morale. Un incroyable cas d'école, c'est le cas de le dire, de l'application inconsciente des 8 critères de la torture psychologique de la "charte Biderman" (*) qui, et c'est prodigieux, semble avoir été intégrée, à leur insu, par la majorité des individus... 

La question porte sur la possibilité de prendre un "goûter" en milieu de matinée, pour les enfants des classes maternelles et en particulier ceux dont les parents se lèvent très tôt, voire très très tôt,

1 Isolement
Le représentant pose la question qui lui a été confiée; il est seul, il fait sienne la préoccupation.
L'autorité (Mme l'Inspectrice) a transmis les textes officiels; les experts ne recommandent pas la prise d'une collation matinale, et elle suit leur avis.

2 Monopolisation de la perception
Le demandeur a le sentiment d'avoir créé une situation difficile, réalise une introspection pour se justifier.
La directrice élimine les informations conflictuelles avec celles de l'autorité. Il faut déjeuner avant l'école, Le grignotage n'est pas recommandé, il favorise l'obésité, qui va ouvrir le bouchon de la compote, et que faire pour les autres, ceux qui n'ont pas de goûter... Un goûter pour tous ou pas de goûter pour personne et c'est la résolution par l'absurde qui a été choisie!

3 Épuisement induit
De guerre lasse, le demandeur se prépare à devoir céder

4 Menaces
Pour toute demande ultérieure, la menace de l'inquisition risque pour le moins de susciter une anxiété certaine chez tous les demandeurs potentiels, voire de briser toute velléité,

lorsque deux personnes, une représentante de parents et un représentant du SIVU rompent son isolement...

5 Indulgences occasionnelles
L'autorité accorde alors une faveur qui doit bien être perçue comme exceptionnelle, ça ne marchera pas à tous les coups, et comme c'est contraire à la soumission, une petite restriction de liberté s'impose, pour la SECURITE, évidemment; les insoumis devront rester confinés sous la surveillance des maîtres pendant qu'ils dégustent leur compote (Comment a-t-on pu pu faire autrement autrefois?). Tout en empêchant l'accoutumance aux privations générales imposées, cette indulgence exceptionnelle procure une motivation positive à la conformité et à la soumission.

6 Démonstration de toute puissance
Ce n'est pas interdit, mais simplement non recommandé et pourtant l'autorité toute puissante...

7 Dégradation
Pour le groupe majoritaire, le coût de la résistance apparaît plus dommageable à l'estime de soi que celui de la capitulation.
Le demandeur est réduit au niveau de la survie animale, même se nourrir est soumis au bon vouloir de l'autorité.

8 Demandes stupides imposées
Se développent ainsi des habitudes de soumission, même pour des demandes totalement stupides, inutiles ou infondées (deux ans d’entraînement intensif!).

(*)Albert D. Biderman est un sociologue auteur entre autre d’un ouvrage de référence, "The Manipulation of Human Behavior" (la manipulation du comportement humain), qui a défini les méthodes développées pour faire plier psychologiquement un être humain. Sa charte est reprise par Amnesty International pour définir la torture. Toute ressemblance avec l’actualité et le comportement de certains gouvernements et multinationales…

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20 octobre 2021 3 20 /10 /octobre /2021 12:39

Conseil d'école.
École de Chenebier, Étobon, Belverne,
le 22 octobre 2021, à 17 h 00,
à la mairie de Chenebier.

Ordre du jour:
- Résultats des élections des représentants de parents d'élèves.
La participation (58%) en hausse témoigne d'un intérêt certain pour l'école.
- Vote du règlement intérieur.
"Pour des raisons d'hygiène et de sécurité", tout sera progressivement interdit, les "nin-nins", les doudous, les goûters, les écharpes, les billes, les foulards, les jeux (1,2,3 soleil)... Le formatage doit commencer de plus en plus tôt, il devient obligatoire dès 3 ans. Quelques assouplissements sont demandés par les représentants de parents nouvellement élus... Il est rappelé que l'interdiction de fumer dans l'ensemble scolaire, est étendue aux parkings.
- Effectifs et prévisions.
L'école de Chenebier accueille 86 élèves répartis en 4 classes à cours double. Petite section (8) et moyenne section (15). Grande section (9) et CP (12). CE1 (8) et CE2 (12). CM1 (9) et CM2 (13).
- Organisation d'aide aux élèves.
Différents dispositifs d'aide aux élèves sont mis en œuvre. Les Aides Pédagogiques Complémentaires (APC) en dehors du temps scolaire (midi ou soir) conduites par les maîtresses, du tutorat entre pairs (élèves), et théoriquement le Réseau d'Aides Spécialisé pour les Élèves en Difficulté (RASED). Ce dispositif normalement constitué d'un psychologue et de maîtres spécialisés est incomplet sur notre secteur qui ne dispose que d'une psychologue.
- PPMS (Plan Particulier de Mise en Sûreté).
Risques de rupture du barrage de Champagney, risque d'attaque terroriste, des exercices spécifiques de mise en sécurité des élèves seront effectués conformément à la réglementation.
- Projets et activités pour l'année 2021/2022.
Malgré les menaces que fait peser le maintien de l’état d'urgence permanent décrété pour toute l'année scolaire, les enseignantes continuent à programmer, comme avant, les activités si enrichissantes dont les représentants de parents ont loué les effets bénéfiques (Piscine, planétarium, spectacle musical et autres ateliers artistiques encadrés par des animateurs qui tous, font l'unanimité!
- Questions diverses.
Quelques problèmes ont été soulevés concernant les horaires du bus et surtout l'horaire très tardif du repas de midi à la restauration scolaire. Et à ce sujet, il a aussi été signalé que les menus servis aux petits, sont des demi-portions, bien que facturées plein tarif. Il s'agirait ainsi de lutter contre le gaspillage. Mais plusieurs familles déplorent que les enfants aient encore faim à la fin du repas.
La réunion  se termine par l'annonce des actions à venir (passage du Père-Noël, vente de fromages, de choucroute...) et l'énumération des bricoles à faire. M. le Maire de Chenebier prend bonne note des demandes et annonce qu'avec l'aide de quelques conseillers municipaux, une des classes sera repeinte pendant les vacances.

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 21:23

Rythmes scolaires Peillon-Hamon ; toujours la promotion

du même modèle de société archaïque et détestable.

 

Cet article de Laurent Paillard, prof de philo, politologue a été publié en mai 2013 dans « La vie est à nous ! », un journal aujourd’hui disparu dont la manchette proclamait « Vouloir comprendre, c’est déjà désobéir ».

 

« Nous allons réformer l'Éducation Nationale »

Indice: Il faut que tout change afin que rien ne change.

 

Chaque nouveau gouvernement s'installe au pouvoir par une réforme de l'Éducation Nationale. Cela permet de maquiller une baisse des moyens ou de faire croire que l'on peut faire plus avec pas grand-chose. Il ne s'agit en rien de changer le réel, à savoir la façon dont l'école fonctionne, mais de faire semblant. Les réformes successives de l'Éducation Nationale ne sont pas destinées à améliorer les conditions d'apprentissage, ce sont des actes de communication qui, s'adressant à l'opinion, cherchent un effet politique en dehors de l'école. Ces réformes sont donc des mensonges politiques, en d'autres termes, des sophismes en acte et en parole. Malheureusement, elles ont aussi des effets dans l'école. Elles désorganisent en permanence les équipes enseignantes qui passent leur temps à s'adapter à des gadgets pédagogiques au lieu de se focaliser sur leurs élèves.

 

Ainsi, entre les réformes des programmes propres à sa discipline celles des rythmes scolaires, l'introduction de sous matières exotiques, etc., un professeur exerçant depuis vingt ans aura connu une quinzaine de réformes et contre-réformes sans aucune formation, ni moyens spécifiques, ni suivi, ni évaluation, défaisant ce qui avait été fait deux ans plus tôt. Il s'ensuit alors une seconde conséquence au moins aussi grave: la haine de la pédagogie produite par son instrumentalisation à des fins politiciennes qui conduit à jeter le bébé avec l'eau du bain. Enfin, le tout conduit à une résignation du corps enseignant face à ce qu'il est convenu d'appeler « l'échec scolaire ».

En résumé, c'est à n'y rien comprendre: nous sommes face à des politiques qui ont pour effet, sinon pour objectif, d'aggraver la situation ! Pourtant, si l'on adopte l'hypothèse selon laquelle l'expression « échec scolaire » est un euphémisme désignant les inégalités sociales alors tout s'éclaire. En effet, les « réformes de l'Éducation Nationale » servent à masquer le renoncement à lutter contre les inégalités réelles. Comme si une société de concurrence - euphémisme pour désigner la compétition de tous contre tous - était juste à partir du moment où les individus sont égaux face aux inégalités. On se demande : « Comment rendre les inégalités légitimes ?» afin de ne pas se demander: « Comment construire une société moins inégalitaire » ? Le but de l'idéologie de « l'égalité des chances » est de faire croire que l'inégalité des conditions est juste dans la mesure où les individus seraient responsables d'être dominés. Mais quelqu'un peut-il m'expliquer en quoi est-il plus juste que ce soit le fils du prolétaire plutôt que celui de l'instituteur, du médecin ou du cadre dirigeant qui tienne le fouet si de toute façon il y a un fouet ? C'est cette absence de questionnement sur l'inégalité des conditions et son corollaire, la domination, qui nourrit tous les faux clivages politiques, du PS au FN en passant par I'UMP. Pendant que les premiers affirment que les plus diplômés méritent d'avoir plus, les seconds vocifèrent que ce sont les plus blancs. Alors, les derniers blingblinguent que ce sont les plus riches. Mais personne ne voit que celui qui domine dans les faits est celui qui cumule les trois propriétés et que tous promeuvent finalement le même modèle de société archaïque et détestable. Après avoir dévoyé la pédagogie, ce sont donc les travaux de Bourdieu sur l'école que l'on assassine ainsi en s'arrêtant au milieu de l'analyse. Mais une société inégalitaire ne peut que générer une institution destinée à justifier les inégalités donc générant de l'échec scolaire. Ce n'est donc pas d'une réforme dont l'école a besoin, mais d'une révolution destinée à former les citoyens à désirer un monde coopératif. Il s'agit alors de lutter contre la compétition scolaire comme moyen de socialisation en vue d’une société animée par la guerre de tous contre tous pour les bonnes places. Mais c'est impossible sans commencer par un programme de réduction des inégalités réelles : renoncer à une école qui légitime les inégalités, c'est renoncer à une société qui a besoin d'inégalités.

 

Il ne faut donc pas dire. « Réformons l'Éducation Nationale », mais « Faisons croire que le changement c'est maintenant ».

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8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 08:03

Le point au 6 juin 2014

 

Blablabla, non ! non ! non ! Nous connaissions l’antienne, entonnée à chaque rencontre au sujet des rythmes Peillon, mais la composition des chœurs a changé depuis les élections de mars 2014. La CCRC unie et solidaire, démocratique et adoptant une position courageuse le 7 février 2013 ici, s’est aujourd’hui convertie. Désormais dans l’air du temps, c’est rentrons dans le rang et chacun pour soi. Caricatural ?

 

Pour tenter de justifier ce virage à 180°, les nouveaux sectateurs des rythmes Peillon, ont appris et récité le florilège habituel des âneries de circonstance. Extraits : "Cette réforme se justifie par la baisse de performance des élèves français enregistrée par l’enquête PISA 2012". Les enfants testés pour PISA 2012 avaient 15 ans...en 2012. Ils sont donc sortis de l'école primaire en 2008, AVANT la généralisation de la semaine de 4 jours!!!!

Ou encore “Les journées sont allégées, les enfants seront moins fatigués”. Alors que s’ajoute le mercredi matin, le temps quotidien en collectivité est toujours aussi long et ce ne sont ni les 45 minutes de classe en moins de quelques-uns ou l’éventuel après-midi libéré de quelques autres qui compenseront la perte d’une matinée réparatrice ; la semaine est incontestablement plus lourde et plus fatigante pour les élèves.

Bien que nous arrivions au terme d’un an d’une expérimentation si calamiteuse que les parents dont les enfants l’ont subie expriment -quand on le leur demande- le souhait de revenir à la semaine de 4 jours, le parfait concentré de mauvaise foi qui sert d’argumentaire aux élus actuels constituera un cas d’école pour les générations futures !

 

Chacun pour soi et…

Révélé officiellement bien tardivement (à J-8), ce revirement qui se préparait depuis la tentative avortée l’an dernier ici, était prévisible compte tenu des résultats des municipales. Pour faire bonne mesure un geste dont chacun appréciera la symbolique, a été accompli. Pour se débarrasser du problème, la CCRC va exploiter une des arguties fournies par le décret Peillon (j’avais signalé cette entourloupe en décembre 2013 ici . Contrairement au péri scolaire qui est une prérogative communautaire, le “péri éducatif” du décret Peillon, d’invention récente, ne figure pas encore dans les statuts qu’il suffit de modifier en conséquence. Cette “nouvelle” compétence communautaire s’inscrivant dans la continuité de la précédente (mêmes lieux, même personnel, mêmes enfants), en toute logique la décision de mutualiser les fonds d’amorçage perçus par les communes devrait permettre d’abonder (insuffisamment certes) le budget collectif. Las, les nouveaux conseillers communautaires ont posé comme principe « que chaque commune se débrouille ». Il y a peut-être au moins une raison d’être optimiste, après un tel départ, la situation ne devrait que s’améliorer !

 

Le scandale des parents abandonnés

Ces décisions (passage à 4,5 jours, chacun pour soi…) placent les prestataires du service à mettre en place dans l’embarras en raison des délais impartis et du manque de préparation d’un quelconque projet. La trahison des engagements pris et confirmés par la CCRC dans la délibération communautaire du 7 février 2013, jamais abrogée, laisse les parents élus en pleine déréliction et alors qu’ils dénoncent toujours l’ineptie du dispositif, le mépris des résultats du questionnaire aux familles, qu’ils voient de plus en plus de collectivités qui résistent (Belfort, Montpellier... voir ici ), à quelques dizaines d’heures du jour J (le peu glorieux 6 juin 2014, date butoir pour dire oui aux rythmes Peillon), les représentants de parents, abasourdis, désemparés, se résignent à collaborer dans l’urgence à la mise en place de quelque chose.

Note : En complément de l’action à définir qui sera confiée aux FRANCAS et financée par le SIVU ( ?...), l’école de Clairegoutte pourrait être intégrée, selon une fréquence à préciser (un groupe, une fois par semaine ?), dans le planning d’un(e) animateur(trice) que la CCRC projette de recruter et qui interviendrait sur plusieurs communes.

 

Retour vers le futur… !

La vie de la fourmilière se déroule conformément aux prévisions que M. le Directeur Académique avait établies le 20 décembre 2013 ici . Sans que personne ou presque ne s’en rende compte, chaque membre suit avec une obéissance aussi scrupuleuse que dans l’expérience de Stanley Milgram ici , le chemin qui lui est tracé. Il ne s’agit pas de stigmatiser tel ou tel, la précipitation n’étant guère propice à la réflexion, elle a probablement contribué à expliquer quelques fulgurations fâcheuses ; c’était d’ailleurs étudié pour ! Extraits : « Il faut avancer l’heure de passage du bus pour qu’il reste moins d’élèves aux TAP… ! ». Soit ces activités présentent tellement peu d’intérêt qu’il vaut effectivement mieux ne pas y perdre son temps mais alors à quoi bon les organiser ? Soit elles valent le coup mais dans ce cas, comment expliquer qu’on organise sciemment l’éviction du plus grand nombre possible d’enfants ? Une de ces deux formulations aurait-elle semblé acceptable il y a un an ? et pourtant !

Personne n’est en mesure de dire jusqu’à quand la participation aux TAP sera gratuite pour les enfants, ni même si elle le sera. Néanmoins, certains parents se disent déjà prêts à payer « si c’est bien…,». L’idée de restreindre l’accès à des activités péri éducatives de qualité, aux élèves dont les parents sont prêts à payer, suscitait l’indignation l’année dernière ; pourtant elle ne semble plus heurter grand monde !

 

Un appel à la résignation générale

Alors que de nombreuses communes de tout bord politique et de toute taille ont déjà annoncé qu’elles désobéiraient, qu’elles n’appliqueraient pas ou plus le décret Peillon, à Rahin et Chérimont, c’est la pitoyable mais célèbre expression performative TINA (There Is No Alternative = on n’a pas le choix) de Madame Thatcher qui, en guise d’argument définitif, est censée clore la discussion.

 

Finalement, la question des rythmes scolaires se révèle de plus en plus ouvertement sous son vrai jour ; un prétexte, une stratégie dont le principal objet est de faire sauter un certain nombre de principes républicains constituant autant de verrous, gênant l’avènement d’un système éducatif d’abord territorial, puis libéral.

L’iniquité érigée en principe de plus en plus largement admis, il y aura du boulot pour expliquer et s’opposer aux dangers qu’engendre la territorialisation de l’éducation qui se met en place.

 

Un appel à la mobilisation générale

Echapper à l’emprise de TINA, ne pas être dupe de “La fabrique du consentement” (Chomsky), lutter contre la tyrannie du “C’est comme ça” (Jerphagnon)… Dimanche 1er juin, après avoir décerné le très disputé prix de la trahison au cours de la cérémonie des Molières, le monde éclairé de la culture, en lutte, a lancé un appel qui nous concerne tous :

 

 

 

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 20:33

Rythmes Peillon ; HAMON débarque le 6 juin 2014.

 

Profitant de la désorganisation transitoire consécutive au renouvellement d’une partie des équipes municipales, c’est dans la précipitation que Benoît Hamon, le nouveau ministre de l’Education, a lancé un ultimatum à toutes les collectivités. Pour chacune, quels que soient les emplois du temps qui étaient appliqués en 2013/2014, un sursis est accordé pour réfléchir aux rythmes qui seront en vigueur à la rentrée 2014. Pour rendre le dispositif plus engageant, le ministre se dit prêt à faire une concession : « à titre expérimental, des adaptations à l’organisation de la semaine scolaire dérogeant aux 9 demi-journées seront possibles » à condition de comporter au moins 5 matinées de classe incluant le mercredi ou le samedi. En clair, l’assouplissement ne réside que dans la possibilité qui est offerte d’allonger les journées d’école afin de pouvoir libérer un après-midi une fois par semaine. Moyennant ce semblant d’assouplissement qui, s’il arrange les organisateurs des TAP, ne résout rien pour les élèves, les élus locaux devraient avoir accepté les nouveaux rythmes scolaires pour le 6 juin 2014. Attention, délai ultra court. Pour museler les réticents, et faciliter le passage en force, cette date est présentée comme impérative.

 

Face à cet ultimatum, des villages ruraux comme Saint-Sylvestre en Haute Vienne, des villes comme Montpellier (maire socialiste) ou Belfort (maire UMP) ont su réagir. Compte tenu de la situation dans laquelle les place le gouvernement, c’est après avoir recueilli l’avis des parents d’élèves, très majoritairement opposés à l'allongement de la semaine scolaire, que les maires de ces communes ont décidé de conserver l'organisation sur 4 jours.

Le reportage de France 3 à Belfort ici.

 

 

 

 A voir aussi, le reportage de TF1 à Saint Sylvestre en Haute Vienne ici :  

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 20:23

Rythmes scolaires : réunion du

Conseil Départemental de l'Education Nationale.

 

D’abord quelques explications utiles.

Le Conseil Départemental de l'Education Nationale (le CDEN) est présidé par le préfet et, conjointement, selon que les affaires relèvent de telle ou telle collectivité, par le président du conseil régional et/ou le président du conseil général. Les vice-présidents sont le Directeur Académique des Services de l'Éducation Nationale (DASEN), un conseiller régional et/ou un conseiller général désignés à cet effet. Un CDEN complet (de la maternelle au collège) peut compter jusqu’à une trentaine de membres. Il est composé de représentants des collectivités territoriales, de représentants du personnel de l'éducation nationale, de représentants des parents nommés par le préfet, d’un représentant d'association complémentaire de l'enseignement public, de deux personnalités qualifiées nommées, l'une par le président du conseil général, l'autre par le préfet et enfin, avec voix consultative seulement, d’un délégué départemental de l'Éducation nationale.

Tous les membres sont élus pour trois ans. Le conseil se réunit au moins deux fois par an.

Le Conseil Départemental de l'Education Nationale (le CDEN) doit règlementairement être saisi au sujet des "rythmes Peillon" car il est compétent pour toute question relative à l'organisation et au fonctionnement du service public d'enseignement dans le département, et peut même émettre, de sa propre initiative, tout vœu à cet effet ; toutefois, les textes ne confèrent qu’un rôle consultatif à cet organe.

 

 

La réunion du 5 mai 2014

D’après le compte-rendu établi

par les représentants du personnel, élus Snuipp.

 

Le Conseil Départemental de l’Éducation Nationale était réuni lundi 5 mai à l'inspection académique de Vesoul afin de valider pour la rentrée 2014, des emplois du temps "rythmes Peillon" dont on peut noter au passage, qu’il n'est pas précisé pour chaque école, qui en sont les initiateurs (élus, conseils d'école,… ?)

Fort du soutien de la profession, mais souvent bien seuls dans les réunions statutaires le SNUipp-FSU 70 (syndicat majoritaire chez les enseignants), a toujours dénoncé les incohérences et les dangers de cette contre réforme. Depuis le début et en toute indépendance par rapport aux partis politiques ou par rapport à l'administration, les élus Snuipp tiennent bon contre vents et marées.

 

Après un an d’expérimentation, les positions ont cependant évolué ;

- En effet, des élus locaux pointent l'absurdité de temps périscolaires courts et coûteux.

- L'UDAF (union départementale des associations familiales) fait part d'un sondage auprès des familles qui montre les effets négatifs des rythmes Peillon : fatigue des enfants, temps trop long dans le collectif, désorganisation des emplois du temps des familles.

- Le représentant de la FCPE intervient critique sur le manque de démocratie dans les consultations préalables à la mise en place des rythmes.

- D'autres qui soutiennent la réforme à Paris, semblent aujourd'hui en découvrir les difficultés d’application en milieu rural comme c’est majoritairement le cas ici en Haute-Saône et, regrettant ce qu'ils appellent "leur naïveté", infléchissent leur discours.

A l'issue du CDEN, le SNUipp-FSU 70 a voté contre les textes présentés par le DASEN. Non pas contre le travail des collègues, mais contre une réforme qui passe en force sans tenir compte ni des enseignants, ni des élèves. Résultat du vote : 11 contre, 1 abstention et 6 pour.

 

Au même moment, le SNUipp-FSU national votait contre le décret Hamon pour les mêmes raisons. Cette réforme des rythmes doit être remise à plat et une réelle concertation avec parents, élus et enseignants doit se tenir pour pouvoir proposer une réforme qui apporte une véritable amélioration de notre système éducatif et qui prenne réellement en compte les conditions de travail des enseignants et… des enfants !

 

Transports scolaires : position inchangée du CG

Le représentant du Conseil Général a répété que la position du CG 70 n'avait pas changé concernant les horaires de transport. Les bus passeront aux horaires actuels (y compris le mercredi matin). Les surcoûts éventuels d'un changement d'horaires seraient à la charge des collectivités locales.

 

Modifications "Hamon"

Le Dasen a précisé que, quel que soit l'avancement de leur actuel projet, les écoles souhaitant proposer une organisation entrant dans le cadre du nouveau décret Hamon (1/2 journée sans école pour concentrer les activités périscolaires : 3 journée de 6 heures + le mercredi matin + une matinée) pourraient le faire jusqu'au 6 juin, (une organisation de ce type avec classe lundi, mardi et jeudi aux horaires habituels, classe le mercredi matin et le vendredi matin puis activités regroupées sur une demi journée, le mercredi après-midi ou le vendredi après-midi par exemple, pourrait libérer un week-end de deux jours et demi). Une consultation du Conseil d'Ecole serait dans ce cas nécessaire. Des élus présents au CDEN se sont montrés intéressés par l'aspect financier et par la possibilité d'avoir un temps suffisant pour des activités. Interrogé pour savoir si le Conseil Général financerait un transport en bus pour une après-midi, son représentant est resté sur la réserve, rien n'est moins sûr. On comprend bien que pour les écoles concernées par les transports scolaires la gratuité ou pas des transports aurait un impact certain sur le nombre d'élèves participant à un périscolaire concentré.

Dès la promulgation du décret, nous vous informerons des modalités. Attention délais très serrés, tout devra être bouclé pour le 6 juin.

 

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 19:08

Réunion du conseil syndical du S.I.V.U

du pôle éducatif le 19 mars 2014

 

Compte administratif 2013 du S.I.V.U.

 

Recettes

Dépenses

Participations communales

182 490

Fonctionnement 2013

134 663

Recettes d’investissement

53 370

Investissement (emprunt)

40 185

 

 

Reste à réaliser

9 160

Recettes totales pour 2013 

235 861

 Dépenses totales 2013 

184 008

 

 

 

 

Solde d’exécution 2012  

2 510

Déficit antérieur reporté 

44 070

 

 

Résultat = excédent

10 292

 TOTAL 

238 372

 TOTAL 

238 372

 

Cette année, le compte administratif du S.I.V.U du pôle éducatif nécessite l’analyse la plus attentive.

La gestion très ajustée de ce budget a permis, au prix d’une grande rigueur, de préserver la stabilité du barème de participation des communes, sur toute la durée de la mandature. Attention, ça ne signifie pas que le montant versé par chaque commune soit resté stable pour autant. Certains villages ont vu leur contribution diminuer lorsque le nombre d’élèves qu’ils scolarisent a baissé, d’autres s’alarment de l’augmentation lorsqu’ils scolarisent plus d’enfants. Cela conduit cependant globalement à une réduction du montant total payé par les communes et à la diminution des ressources du SIVU. Là où le bât blesse, c’est que les conséquences de la baisse récente des effectifs conjuguée à un niveau de contribution initial trop ajusté et à la non prise en compte de l’inflation produisent un effet de ciseau. Les dépenses augmentent alors que les ressources diminuent.

 

Dans un premier temps, cet assèchement financier a contraint le conseil syndical à réduire ou reporter un certain nombre de frais qui n’affectent pas trop les activités éducatives (savon, terrain de sport, réfection du grillage, peinture…). Hélas, ces mesures ne peuvent pas suffire à rétablir la moindre marge de manœuvre. Contre toute attente, la refonte du mode de calcul des contributions des communes n’est toujours pas à l’ordre du jour.

C’est maintenant sur la prestation éducative elle-même que des économies sont recherchées. Suppression d’un demi poste d’ATSEM en maternelle, non remplacement suite à départ en retraite, nouvelle répartition des tâches du personnel titulaire, non reconduction de contrats… en plus de l’effet délétère qu’elles provoqueraient sur les personnes concernées, toutes ces dispositions conduisent inévitablement à une dégradation des conditions d’accueil et d’enseignement pour les élèves.

L’étude détaillée du compte administratif 2013 est révélatrice. Le mince excédent de 10 292 € constaté cette année, est trompeur. Il ne traduit pas une relative aisance financière mais résulte du fait que l’équipement informatique projeté n’a pas été acheté. Et pour cause, le dernier devis, pourtant raboté à plusieurs reprises, s’établit à 10 600 €, soit 300 € au-delà de ce qui reste en caisse ! Faute de matériel, une partie de nos élèves quittera le pôle éducatif avec une expérience très réduite de l’outil informatique.  

Les économies et la réduction des prétendues “charges” atteignent leur limite, la révision du mode de calcul du montant de la participation des communes est urgente et impérative. Il s’agit au minimum de garantir la stabilité des ressources du SIVU à un niveau suffisant pour qu’il remplisse ses missions. Les outils sont à notre disposition, il ne manque que la décision politique d’utiliser une clé de répartition adéquate.

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 08:56

Rythmes scolaires Peillon: questions

 à M. le Sénateur de la Haute-Saône,

le 15 janvier à Ronchamp.

 

L'objet de la réunion était la présentation du PACT (lire ici) à M. Le Président du Conseil Général, Sénateur de la Haute-Saône. Autour du verre de l'amitié qui clôturait la soirée, saisissant l'opportunité de la présence d'un parlementaire, la question des rythmes scolaires a été abordée. L'évocation de la territorialisation rampante de l’éducation qu'ils amorcent, de l’accroissement des inégalités dans l’offre des activités péri éducatives résultant à la fois de l’absence d’un financement d’état pérenne et des difficultés d’organisation particulièrement en milieu rural, de l’accroissement de la fatigue des enfants consécutive à une semaine allongée, de la légitimité et du bien-fondé de cette loi qui soulève l’opposition quasi unanime de toute la communauté éducative a agacé M. Le Sénateur qui, balayant toutes ces constatations d’un revers de manche, se borne à soutenir sans réserve, ce qu'il nomme improprement "la réforme" (*) des rythmes scolaires.

 

(*) réformer, ne consiste pas à s'adapter à l'injustice du monde, mais à se donner les moyens (…) de la faire reculer. (A. Supiot L'esprit de Philadelphie").

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 22:16
Cette contribution intitulée "Les rythmes scolaires: quelques vérités (après quelques recherches...) à connaître" a été publiée sur le blog du magazine L'Express. 

 

Rythmes scolaires: fin de la polémique? J'espère que non!  

Je suis maman d'une petite fille de 5 ans en grande section de maternelle. J'ai pu constater les ravages de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires mais aussi son absurdité.  

Pour info, je ne fais pas partie des ménages favorisés (enfin il me semble !) : Je travaille en grande surface (1200€/mois) mon mari est fonctionnaire (1900€/mois).  

Donc, je me suis renseignée, j'ai cherché à m'informer sur les raisons de cette réforme.  

Voilà ce que j'ai pu trouver:  

On nous dit: "les enfants français sont les seuls à aller à l'école 4 jours par semaine contrairement aux autres pays européens".  

C'est vrai, mais les enfants français sont aussi les seuls à avoir plus de 900 heures de cours dans l'année, ce qui en fait les champions de la présence en classe. Double peine pour les petits français: temps en classe toujours aussi long, semaine alourdie. (rapport de l'OCDE, trouvé sur le net).  

On nous a dit: "On apprend mieux à lire le mercredi matin que le vendredi après-midi"  

En recherchant sur le site du ministère de l'Education Nationale, les exemples d'emplois du temps proposés n'indiquent absolument pas des séances de lecture en fin d'après-midi !  

On nous dit: "les journées sont allégées pour le bien des enfants".  

Les journées sont allégées, c'est vrai, de 45 minutes (1/4 d'heure à droite, à gauche! sur la journée) : mais le temps en collectivité est toujours aussi long. Je dépose ma fille le matin à 8 heures et reviens la chercher le soir entre 17h et 18h (comme l'an passé) et en plus, elle doit aller en classe le mercredi matin. Alors certes, elle se levait aussi le mercredi matin, mais pour aller chez les grands parents ou chez la nourrice (parfois, j'avais un mercredi de repos) où, il me semble que le niveau de concentration n'est pas le même, parfois, elle pouvait dormir un peu plus longtemps, tout en la couchant à heures régulières. A ce propos, je vous laisse visionner les vidéos infantilisantes du ministère sur le sujet: http://www.education.gouv.fr/cid75075/des-videos-pedagogiques-sur-les-nouveaux-rythmes-scolaires.html  

On nous dit "les chrono biologistes ont conseillé le mercredi matin, plutôt que le samedi matin".  

Il n'existe (sauf erreur de ma part?) aucun diplôme de chrono biologiste ! Quiconque peut le devenir. De plus, l'académie de médecine a toujours préconisé le samedi matin!  

On nous dit "cette réforme se justifie par les résultats PISA 2012".  

Sur le site de PISA (http://www.oecd.org/fr/education/), on note que les enfants testés pour PISA 2012 avaient 15 ans...en 2012. Ils sont donc sortis de l'école primaire en 2008, alors que la semaine de 4 jours n'était pas généralisée!!!! Que faut-il en conclure sur la semaine de 4,5 jours?  

On nous dit "cette reforme doit être jugée d'ici 5 à 10 ans"  

Pourquoi ne pas attendre 5 à 10 ans pour juger des résultats de la semaine de 4 jours? Lyon, la Creuse, la Bretagne étaient à 4 jours depuis une vingtaine d'années et leurs résultats étaient supérieurs à ceux des villes/académies à 4,5 jours!  

De plus, sur le site du ministère de l'Education Nationale, on trouve une enquête en faveur de la semaine de 4 jours: http://media.education.gouv.fr/file/05/3/6053.pdf  

Enfin, sur ce même site du ministère, on peut voir M. Marcel Ruffo dire que les enfants pourront, grâce à cette réforme, aller au musée, faire du cinéma, du théâtre ou je ne sais quoi d'autre avec des intervenants de qualité. Ma fille fait du coloriage sous la surveillance de l'employée de mairie (que j'estime beaucoup au demeurant)... Des gens coupés de la réalité des parents nous conseillent sur le bien de nos enfants !

On nous dit "cette réforme a été mise en place avec les fédérations de parents d'élèves".

Sur le site du ministère de l'Education nationale (http://www.education.gouv.fr/cid75652/elections-des-representants-des-parents-d-eleves-aux-conseils-des-ecoles-et-aux-conseils-d-administration-des-etablissements-publics-locaux-d-enseignement-2013-2014.html), on voit que lors des élections de parents d'élèves, il y a seulement 46% de suffrages exprimés. Sur ces 40%, il y en a 15% en faveur de la FCPE et encore moins pour la PEEP. Je ne suis pas sûre qu'il s'agisse là d'une représentation des parents d'élèves. (Chose amusante, j'ai trouvé que M. JJ Hazan, ancien président de la FCPE avait été (est?) un proche collaborateur de M. Delanoë à la mairie de PARIS. Chose encore plus amusante, il a été versé 150 000€ à la FCPE par l'Etat pour... pour quoi? http://24heuresactu.com/2013/11/18/rythmes-scolaires-vincent-peillon-se-paye-la-fcpe/)  

Je pense sincèrement (pour ne pas dire que j'en suis certaine) que c'est le temps en collectivité qui fatigue les enfants en non pas le temps scolaire et que la coupure du milieu de semaine est indispensable pour les enfants (coupure qui existe depuis près de 80 ans!). Me comprendront les parents qui, le jeudi soir, voient leurs enfants piquer du nez dans leur assiette dès 19h.  

Voilà pourquoi, en me renseignant seule, j'ai compris que cette réforme était inepte et inutile.  

Voilà pourquoi j'espère qu'elle sera abandonnée au plus vite. Je ne souhaite pas que ma fille la subisse en entrant au CP, l'année prochaine.  

Et que dire lorsque j'ai appris que les écoles privées n'étaient pas obligées d'appliquer cette réforme... (http://www.ec75.org/index-20-27290---.html) 

 

Une maman inquiète, n'étant ni militante, ni sympathisante d'aucun parti politique ou de fédération de parents d'élèves. 

 

Cette contribution est aussi visible directement sur lexpress.fr à cette adresse:

http://www.lexpress.fr/actualite/reaction-a-l-article-rythmes-scolaires-fin-de-la-polemique_1311615.html

 

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 23:24

Flyer-boycott-07022014.jpg

Malgré les moyens qu’elles ont engagés “pour l’exemple”, le bilan des collectivités pionnières dans la mise en œuvre des rythmes Peillon est surtout jugé positif par ses promoteurs et les affidés du pouvoir en place. La communauté éducative refusant que les enfants pâtissent de l’incapacité du gouvernement à entendre les principaux intéressés, ne se résigne toujours pas, ni à pérenniser cette coûteuse expérience, ni même à la tester. Concernant le projet Peillon, les médias ne s’intéressant qu’aux actions pilotées par l’extrême droite, ignorent superbement les initiatives citoyennes qui se développent dans tout le pays. Soutenu par un large collectif national, voici le programme qui a été établi pour les jours à venir ainsi que la copie du mail d’accompagnement.

 

Bonjour,

Je me permets de vous contacter au sujet de la réforme des rythmes scolaires de Mr Peillon.

Je suis Parent d'élèves et l'une des modératrices du collectif national FB “contre la réforme des rythmes scolaires” plus connue sous le nom “collectif des gilets jaunes”.

Notre mouvement est composé de parents, enseignants, ATSEM et autres acteurs qui sont concernés par l'enfant. Nous sommes sans étiquette politique et nous dénonçons uniquement les incohérences de cette réforme ; c'est pourquoi nous nous mobilisons, pour son abrogation. Nous avons un groupe dans chaque département de France, ainsi qu'une antenne nationale.

 

Ma démarche, par la présente, est de réunir, présenter la réforme, échanger et informer tous les parents d'élèves, les associations de parents d'élèves et les parents Elus représentants au conseil d'école au sujet de cette réforme qu'elle soit ou non appliquée dans votre école.

 

Suite au 1er boycott national du 13/11/2013 et à la manifestation des enseignants le 5/12/2013, de nouvelles dates d'action ont été fixées.

 

Voici les actions à retenir :

- manifestation départementale des enseignants (SNUipp-FSU70), le samedi 25/01/2014 à VESOUL

- 2ème boycott national, le vendredi 07/02/2014, opération classes vides 

- manifestation nationale des parents, le samedi 08/02/2014 à BESANCON à 14h 

 

Vous trouvez ci-joint les Flyers correspondant aux actions ci-dessus.

 

 

Pour info

Vous pouvez, également, vous informer, participer :

- sur le site internet : 

www.clrdrs.fr 

- sur la Page nationale du collectif par le lien : 

https://www.facebook.com/CONTRE.LA.REFORME.SCOLAIRE?ref=hl 

- sur la Page d'antenne départementale 'non a la forme actuelle de la réforme' par le lien :

https://www.facebook.com/groupe70nonalareforme?ref=hl 

 

En vous remerciant de votre collaboration,

 

Recevez mes cordiales salutations

 

LAETITIA LANCELOT

pour le Clrdrs (contre la réforme des rythmes scolaires)

laetitia.lancelot@clrdrs.fr

Flyer manif du 08022014

 

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