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  • : information à Belverne
  • : Développer l'expertise citoyenne. Permettre aux habitants d'un petit village de prendre part à la gestion de leur commune. Services publics, chantiers, urbanisme, budget..., chacun peut s'informer, réfléchir, se forger une opinion sur les sujets dont débat le conseil municipal au niveau local et aussi plus globalement comprendre les grands enjeux du Monde en pleines tribulations...
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17 septembre 2022 6 17 /09 /septembre /2022 19:25

Réunion du conseil municipal,
le 16 septembre 2022
à 18 heures

Ordre du jour:
- ACCA Subvention exceptionnelle.
L'ACCA paie un droit de location annuel pour chasser dans les forêts communales. Chaque année, les chasseurs prennent en charge une partie du programme de travaux proposé par l'ONF dont le montant dépasse toujours largement le coût de la location. En contrepartie du travail effectué, et de l'économie réalisée, la commune rembourse le loyer sous la forme d'une subvention. Cette opération doit être actée par une délibération du conseil.
- Suite à leurs incursions de la nuit précédente, l'inévitable discussion sur les sangliers a eu lieu avant même le début de la réunion! Le 11 septembre 2022, c'était l'ouverture et dès potron-minet, la douzaine de chasseurs de l'ACCA étaient à leur poste pour... répondre aux doléances exprimées par de nombreux habitants, las de voir pelouses, pâtures et jardins retournés par les suidés. Le premier gros noir (128 kg) a été tué net par une balle de coeur au "Château d'Avigout". Sur la photo, on peut voir que le ragot porte un de ces coûteux "bracelets" (dont le prix de 100€ l'an dernier, limite la quantité achetable) qui doivent impérativement être placés sur chaque animal abattu, avant de le déplacer. Mais, alors que depuis des mois, chacun a, plus ou moins subi les assauts des hardes fouisseuses, celles-ci avaient probablement été avisées de la date de l'ouverture car en ce jour, les nemrods n'ont vu qu'un solitaire!
Pour cette nouvelle saison 2022/2023, l'Unité Cynégétique de Champagney dont fait partie Belverne dispose de 975 bracelets à répartir entre la trentaine d'ACCA qui la constituent. Cette année, le prix du bracelet a baissé de 20€ et s'établit à 80€ en raison d'une réduction des des dégats causés aux cultures par le "gibier"et par conséquent des indemnités versées par les chasseurs aux agriculteurs. De son côté, la Fédération Départementale prend des mesures drastiques pour freiner la prolifération des sangliers :"Dans le cadre de l’action 2.38 de son SDGC, la FDC met en place des mesures incitatives pour augmenter le nombre de prélèvements de laies de plus de 50 kg sur les territoires le nécessitant. Afin d’atteindre une baisse des populations générales sur le département, la FDC 70 fixe un pourcentage de 15 % de laie par rapport au prélèvement global pour tous les territoires ayant prélevé plus de 30 sangliers pendant la saison 2021-2022. Afin de poursuivre l’objectif de réduction des populations de sanglier, les mesures d’épargne des laies sont interdites au sein des UGC" et rappelle que

"Pour le grand gibier, seul l’agrainage dissuasif, linéaire ou avec dispositifs de dispersion, est autorisé (...) loin des routes et en dehors des réserves."


- Demandes d'achat de parcelles communales
Le futur propriétaire du N° de la rue du Temple, souhaiterait acquérir une partie du large terrain communal situé dans le prolongement de sa maison, pour y stationner ses voitures en toute tranquillité. Le conseil accepte le principe de la transaction aux frais du propriétaire et au prix du terrain à bâtir à Belverne, soit 5500€ l'are.
Un autre habitant du village souhaiterait acheter une parcelle communale, en pleine nature   Il s'agit d'une ancienne pâture en friche, non contiguẽ au domaine forestier,  achetée 15€ l'are par la commune et qui sera revendue 15€ l'are.

- Cartes cadeaux en remplacement de la carte avantages jeunes
Si pour la commune le coût des deux formules est identique, chaque bénéficiaire sera désormais assuré de profiter de l'intégralité de ce petit cadeau.

- Numérisation du plan du cimetière
En 1990, un plan du cimetière de Belverne avait été dressé par Jean-Pierre Aubert, à la demande du maire de l'époque, Georges Demougin. Depuis, faute de mise à jour, il n'existe pas de relevé des nouvelles sépultures. Même si l'ampleur de la tâche est modeste et tout-à-fait réalisable, la question de la numérisation de ce plan mérite d'être envisagée. Un devis sera demandé au cabinet de géomètre Delplanque à Héricourt.


- Nomination d'un correspondant incendie
Conformément à une évolution règlementaire, un correspondant incendie doit être désigné au sein du conseil. C'est Guy Guetlin qui assumera cette fonction.

- Information lotissement
Les travaux d'électrification n'avancent guère; le transformateur est arrivé avec 4 mois de retard, il faut le raccorder au réseau et brancher l'éclairage public et les boitiers de chaque lot. C'est une prérogative du SIED70 (Syndicat  Intercommunal d'Energie du Département 70). Ces délais à rallonge commencent à coûter cher à la commune car celà bloque la vente des premiers terrains, et retarde le remboursement du prêt relais; pendant ce temps, les intérêts continuent à courir...

- La fibre arrive !
La fibre est fonctionnelle. Pour les habitants qui n'auraient pas assisté au webinaire de Haute-Saône fibre le 17/08/2022, la vidéo ci-dessous donne les informations nécessaires. Il faut surtout bien noter que :
- le raccordement à la fibre est gratuit (pour le moment), 
- le choix de l'opérateur est libre pour les usagers, chacun doit comparer et choisir entre les offres commerciales en fonction de ses besoins (tv, tv cryptées, téléphonie mobile comprise...) et des prix.
- il appartient D'ABORD à chacun de choisir l'emplacement où sera installée sa "box fibre" et D'INSTALLER UNE GAINE dans laquelle l'opérateur introduira le cable reliant directement la box au poteau. En effet, il n'entre pas dans la mission de l'installateur de devoir percer des trous ou de poser des gaines. Par défaut, il procédera à une pose apparente, et pas forcément très esthétique, du cable agraffé aux murs.

Vidéo Youtube: la fibre arrive : le raccordement

 

- SERVICE DE L'EAU: Loi NOTRe, HOLD-UP sur notre patrimoine, fermeture des fontaines, Passage vers gestion CCPH en 2026?, Explosion des tarifs, IMAGINEZ VOTRE FACTURE D'EAU MULTIPLIEE PAR 7 passant de 0,90€ à 6,5€ par m3... tarif auquel il faudra encore ajouter la redevance d'assainissement pour qui sait combien d'€uros. Voilà le programme! L'assiette des taxes s'étend et commence à s'appliquer à l'eau qu'on ne consomme pas; celle des fontaines par exemple est maintenant taxée comme celle du robinet à 0,69 € du m3. Cette année, M. le Maire a réussi à "négocier" un plafonnement de cette rançon à 2329€ que le conseil a décidé de ne pas répercuter sur les factures d'eau des usagers, mais la commune devra la payer malgré tout. Si nous échappons au hold-up de 36540€ sur les 126000 m3 que nos sources nous ont offert cette année et que nous n'avons pas consommée, il faut savoir que c'est la dernière fois et que, tant que nous accepterons de telles escroqueries en bande organisée, "ILS" n'arrêteront pas. C'est déjà dans les tuyaux, dès qu'ILS le décideront, cette arnaque s'appliquera aussi à l'eau des puits et aux eaux météoriques, c'est à dire à la pluie que le Ciel nous offre, dont le volume sera calculé, dans un premier temps, au prorata de la taille du toit des maisons, puis, pourquoi pas, au prorata de la surface des parcelles sur lesquelles elles sont construites. "Un peuple de moutons engendre un gouvernement de loups."

Pour le moment, deux décisions ont été prises, augmentation de la location du compteur qui passe de 20 à 25€ et pose d'un clapet bloquant l'arrivée d'eau au réservoir lorsque celui-ci est plein.
Plusieurs dispositions sont à l'étude pour ne pas laisser mourir nos fontaines qui bénéficient pourtant d'un statut patrimonial (construites avant 1950). Installation de pompes en circuit fermé pour que les fontaines continuent à chanter ou, action plus compliquée consistant à exploiter une disposition légale s'appliquant aux communes situées en zone de montagne et bénéficiant de sources en catégorie 1 (non déficitaire en eau); Clairegoutte a obtenu son classement en zone de montagne et la nouvelle obligation portant sur l'obligation des équipements spéciaux en hiver tend à rendre une telle demande de classement cohérente. En plus de bonifications des dotations pour la viabilité hivernale par exemple, nous pourrions ainsi peut-être bénéficier pour une ou plusieurs de nos fontaines, d'une dérogation qui permettrait, grâce à l'installation d'un dispositif permettant de contrôler le débit, de laisser couler un flux d'eau non traitée inférieur à 5000 m3 par fontaine, à 0,09€ par m3 .

Réunion du conseil municipal, le 16 septembre 2022
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4 juillet 2022 1 04 /07 /juillet /2022 13:49

L’Eau, notre bien commun.
Inspection par l’ARS et
Clôture des installations de
captage des sources de Belverne

 

Inspection par l’ARS
Le 25 mai 2022, l’ensemble de notre réseau d’eau, du captage jusqu’à notre réservoir de 300m3, ainsi que le réseau de distribution et le carnet de suivi des interventions ont été soumis à un contrôle de conformité diligenté par l’ARS (Agence Régionale de Santé). La visite conduite par un ingénieur d’études sanitaires accompagné d’un technicien s’est très bien passée et les inspecteurs ont été satisfaits, à la fois du bon entretien des installations, du respect de la réglementation et du suivi méticuleux de toutes les interventions réalisées. Ils n’ont pas manqué de relever l’absence de clôture autour du captage, mais ne nous en ont pas fait grief, compte-tenu de l’imminence de sa réalisation. Ils ont par contre signalé un point particulièrement important ; l’ARS pour des contrôles inopinés et surtout la commune de Belverne en cas de problème, doivent impérativement disposer de la clé de la barrière installée par l’ONF sur la route forestière (Voie Romaine) afin de pouvoir accéder à tout instant et sans délai aux précieuses sources.

Clôture des installations de captage des sources de Belverne

Une énième réglementation nous contraint, sous peine d’annulation de la concession, à clore avant 2023, nos installations de captage des sources de "la Fontaine des Rougelières", situées dans la forêt domaniale de Chérimont. Il y a deux ans, une entreprise sollicitée pour la pose de cet entourage, avait établi un devis de 18 000 €uros. Combien cela coûterait-il aujourd’hui ?

Eau: inspection par l'ARS et clôture des sources

Dès le printemps 2022, le maire a proposé au conseil que nous nous chargions de la réalisation de ces travaux… et c’est parti comme ça ! Avec le Serge, ils ont disqué, soudé, poncé, des piquets métalliques récupérés, l’employée communale les a peints. La principale dépense concerne l’achat du grillage et du béton pré-mixé en sacs de 25 kilos qu’il a fallu acheminer au milieu des bois. Préalablement, deux demi journées de défrichage avaient permis de faire place nette autour du captage et samedi matin 25 juin 2022, à 8 heures, neuf conseillers étaient au rendez-vous devant la mairie, tarière, groupe électrogène, brise-roche, barres à mine, ciment… embarqués et prêts à partir. À 8 heures 30, tout et tous étaient à pied d’œuvre. Trois équipes étaient instantanément formées ; pour faire les trous dans le mou, dans le dur, pour préparer le béton et commencer la pose des poteaux ! À 11h45, chacun considérant ce qu’il restait à faire, donnait une estimation variant entre une à deux journées de travail, tant le chantier avait déjà bien avancé. Il faut dire qu’il avait commencé sous les meilleurs auspices ; nous n’étions que deux à l’avoir remarqué, dès le matin en arrivant ; le Ciel était avec nous !


Finalement, quatre autres matinées ont encore été nécessaires, mais pour moins de 1500 €uros, le résultat est là ! Nous avons pu le faire nous-mêmes! En prime, cette expérience est une démonstration par l’exemple, de la légitimité de la commune dans l’organisation administrative du pays, de la force du localisme et finalement, d’un début de résistance pacifique au World Economic Forum… qui a résolu de s'accaparer de tout et de décider de tout à notre place; "You'll own nothing and you'll be happy: Vous ne posséderez rien et vous serez heureux " (World Economic Forum 2016, 8 predictions for the world in 2030)

Hasard, coïncidence?... Observez à la fin de la vidéo, le logo du World Economic Forum qui s'affiche; le cercle bleu qui se dessine,  traverse  les trois "O" du nom de cet organisme diabolique pour afficher symboliquement le nombre de la Bête dont parlait Macron en 2020...)

 

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6 octobre 2021 3 06 /10 /octobre /2021 15:07

Contrôle et vérification des installations d'amenée d'eau 23/09/21:
Jeudi 23 septembre 2021, M. le Maire et quatre membres du Conseil se sont donné rendez-vous à 8 heures, sur le parking de la mairie.

Les relevés divergents effectués sur les deux compteurs récemment installés (sortie sources et arrivée Château d'eau) ont motivé l'inspection  et le contrôle de tout le réseau d’amenée. L'outillage est réparti entre les porteurs. Serpe, nécessaire au dégagement de certains ouvrages recouverts par la végétation, pioche pour dégager les évacuations des regards, longues clés nécessaires à  la manœuvre des vannes, plan général des installations..

Contrôle et vérification des installations d'amenée d'eau 23/09/21

Les relevés divergents effectués sur les deux compteurs récemment installés (sortie sources et arrivée Château d'eau) ont motivé l'inspection  et le contrôle de tout le réseau d’amenée. L'outillage est réparti entre les porteurs. Serpe, nécessaire au dégagement de certains ouvrages recouverts par la végétation, pioche pour dégager les évacuations des regards, longues clés nécessaires à  la manœuvre des vannes, plan général des installations. Tout le monde se retrouve aux sources. Ouverture des trappes de visite, entretien des joints, contrôle et retrait d'une petite "queue de renard" (touffe de radicelles profondes qui se développent dans le sens du courant et qui forment une sorte de pinceau; la queue de renard!).
"D'après le plan, ça devrait être par ici !", il s'agit de déceler les ouvrages répartis tout au long du parcours de la conduite, mais dont rien ne dépasse du niveau du sol! Dans les points bas, ils abritent une purge qu'il faut retrouver et manœuvrer pour évacuer le sable qui finit par s'accumuler. Sur les points hauts, sont installés des "tampons" qui ont pour fonction d'évacuer l'air qui  pourrait s'introduire dans le réseau.
Vers 11h30, c'est pile poil la bonne heure pour que tout le monde soit de retour à la mairie pour... le rapport. Les ouvrages sont en bon état, les vannes fonctionnent bien, leur débit est impressionnant! "Si il y avait une fuite, on la verrait !". Cette hypothèse étant écartée, l'origine de l'écart constaté entre les deux compteurs ne peut résulter que du défaut d'initialisation simultanée des compteurs. Ce que tend à démontrer le fait que les calculs réalisés suite à une troisième mesure ne révèlent pas d'évolution significative de la "fuite". Quelques semaines plus tard, un dernier test est organisé. Il consiste à fermer la vanne à l'entrée  du château d'eau, si le compteur situé à l'entrée du réseau, continue à tourner c'est qu'il y une fuite... Verdict: Bonne nouvelle, la vérification est gratuite, et il n'y aura pas de dépenses imprévues de ce côté là; IL N'Y A PAS DE FUITE.
.

Ici: Compte rendu du CM du 17/09/2021

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16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 09:45

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 08:01

Dans le sillage de la loi NOTRE, la proposition de loi dite Ferrand-Fesneau sur le transfert des compétences eau et assainissement mobilise de nombreux élus (ici) et continue à motiver leurs revendications. Si pour le gouvernement, il n’est pas question de revenir sur le caractère obligatoire de cette mesure, la satisfaction de quelques doléances a néanmoins pu être obtenue.

- Ainsi, pour les communautés de communes (pas pour les communautés d’agglomérations), au nom de ce qu’elle nomme la « clause de sauvegarde des libertés communales », Jacqueline Gourault, alors ministre auprès du ministre de l'Intérieur, a concédé la possibilité de reporter ce transfert jusqu'en 2026, si une minorité de blocage (25 % des communes membres représentant plus de 20 % de la population) le demande. À ces conditions, les libertés communales pourraient donc être « sauvegardées » jusqu’en... 2026 !

- Ensuite, les compétences "assainissement non collectif" et "gestion (stockage) des eaux pluviales" qui, selon le texte initial, étaient considérées comme « un bloc indissociable » de "l'assainissement collectif", deviennent désormais sécables. Ce qui signifie que :

Pour les communes qui, comme Belverne, ont déjà délégué l'Assainissement Non Collectif (ANC) à l'intercommunalité (Service Public d’ANC), le transfert des autres compétences « eau » et « assainissement collectif » à la communauté de communes ne sera plus automatique dès 2019. Elles retrouvent donc, comme celles qui n’ont encore transféré aucune compétence en matière d’assainissement, la faculté de faire jouer la minorité de blocage pour reporter, jusqu’à 2026 au plus tard, le transfert du reste des compétences.

En ce qui concerne la gestion et le stockage des eaux pluviales et de ruissellement, la ministre le reconnaît, si cette prérogative fait pleinement sens dans les zones urbanisées, il apparaît opportun, qu’elle puisse être identifiée de manière distincte afin de la rendre facultative dans les communautés de communes.

L'adoption du texte définitif ne fait aucun doute puisqu'au au terme du parcours de la navette parlementaire entre le Sénat et l'Assemblée, c'est celle-ci qui a le dernier mot. Ces deux assouplissements étant les seuls auxquels le gouvernement et le groupe majoritaire LaREM consentent, il n'y a pas de suspens.

Les communes ont donc jusqu'au 1er juillet 2019 pour se concerter afin de constituer la minorité de blocage (25 % des communes membres représentant plus de 20 % de la population) permettant d’obtenir le report jusqu’à 2026, du transfert des compétences eau et assainissement. Il conviendra ensuite de mettre ce sursis à profit, pour s’informer, réfléchir et choisir sans précipitation, le mode de gestion le plus adapté à la fois en terme d’efficacité, de coût et de préservation de l’eau, bien public.

 

 

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7 septembre 2018 5 07 /09 /septembre /2018 20:08

Eau : compte-rendu de la réunion publique du 22 mars 2018

à Echenans sous Mont Vaudois

L'eau est-elle une marchandise ?

La loi NOTRE (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) instaure une nouvelle étape dans le dépeçage des communes qui, dépouillées de leurs prérogatives, ne seront bientôt plus que des coquilles vides gérées de loin par des salariés vivant ailleurs. Cette concentration de la gestion a pour but de créer des structures dont la taille est plus adaptée à l'appétit des multinationales. Après l’urbanisme qui a été retiré du ressort de la commune pour devenir intercommunal, c’est à brève échéance, le transfert des compétences eau et assainissement aux EPCI qui devient obligatoire. Concrètement pour Belverne et les 23 autres communes du Pays d’Héricourt, cette compétence sera transférée à la CCPH (Communauté de Communes du Pays d’Héricourt), mais une question cruciale se pose ; la gestion du service de l'eau restera-t-elle publique (régie, syndicat intercommunal), comme c'est le cas à Belverne et pour 17 de nos communes, ou sera-t-elle déléguée à une société privée (une des trois multinationales qui se partagent le marché : Véolia, Suez, Gaz et Eau) ?...

C’est dans ce contexte que, courant mars 2018, s’est tenue une réunion d’information, à l’initiative de "Hé eau !", une association locale de citoyens, usagers du service de l’eau.

La réunion

La petite salle d’Echenans était pleine, il fallut récupérer des chaises ! Un belvernois était présent. Tout le monde connaissant quelqu’un, l’assistance bavarde composée d’élus motivés et de "simples" usagers intéressés devint cependant silencieuse et attentive lorsque la conférence commença. Animée par M. Gabriel Amard, (représentant la Coordination Eau Bien Commun France qui regroupe plusieurs associations), dont l’expertise allait combler l’auditoire, la soirée valait le déplacement.

La première partie, magistrale et très didactique, a permis au public de se familiariser avec le fonctionnement de l'administration publique, son vocabulaire spécifique, son cadre général ; l’état des lieux (régie, SIVU, DSP...), les nouvelles prescriptions imposées par la loi NOTRE (transfert de compétence), les dispositions réglementaires permettant de satisfaire à ces nouvelles exigences (générales : régie publique intercommunale, Délégation de Service Public, ou particulières voire dérogatoires : convention de prestation de service...).

La deuxième partie a consisté, dans un dialogue avec les auditeurs, à imaginer la projection du cadre général sur notre territoire… en fonction des dispositions réglementaires qui laissent une certaine autonomie de choix aux élus. Au cours de ces échanges, il est apparu que l’autoritarisme dont fait preuve l’exécutif annihile cette part de liberté et suscite une inquiétude qui n’est pas irrationnelle. Des témoignages, que personne n'a contesté, il ressort que malgré l’importance du sujet, les usagers n’ont eu droit à aucune communication et restent désespérément écartés du processus en cours alors qu’ils n’ont encore jamais été sollicités pour exprimer leur avis sur la gestion future (publique ou privée) du service de l’eau.

Les représentants des communes ne sont guère mieux lotis, au point qu’un certain nombre d’entre eux s’inquiètent du fait que le peu d’information, parfois outrageusement partisane (le service public coûterait trois fois plus cher que le privé!) qu’ils reçoivent ou qu’ils s’attendent à recevoir (les préconisations intéressées de KPMG/VEOLIA et SAFEGE/SUEZ) ne leur permette pas de se forger une opinion véritablement éclairée et ne les conduise finalement à accepter, par défaut, le mode de gestion pré-décidé par l’exécutif...

Cette suspicion de voir mise en œuvre une politique du "fait accompli" se trouve renforcée lorsqu’on apprend au fil des échanges que, dans notre situation, le recours à un cabinet d’étude n’était pas obligatoire, ni pour réaliser un état des lieux, d'ailleurs assez sommaire, ni pour "assister" la CCPH dans son choix. Ce stratagème aurait surtout pour fonction de masquer la préméditation d'une décision éminemment politique (faire de l'eau une marchandise pour satisfaire la "La soif de l'eau de Wall Street", des Goldman Sachs et consorts, de la Banque Mondiale et du FMI), en revêtant ce choix, du sceau de l’expertise technique.

Le Code Général des Collectivités Territoriales exige pourtant que les instances délibérantes prennent des décisions éclairées, cela suppose qu'elles disposent de toutes les informations et études nécessaires. De l'avis des personnes présentes, le compte n'y est pas, c'est pourquoi elles souhaiteraient que le Conseil communautaire, ou au minimum la commission, puisse questionner et entendre des experts de la gestion privée ET de la gestion publique de l'eau. M. Amard, a confirmé le bien-fondé de cette démarche à laquelle, en qualité de promoteur de la gestion publique, il est prêt à s’associer avec France Eau Publique, association dont il est co-fondateur (regroupant des collectivités ayant choisi la régie publique), en présence de Eau Bien Commun France (association d’usagers), et de la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau (fédération favorable aux délégations de service public). Il appartient aux élus de solliciter l’organisation de cette audition.

Restera alors pour l’exécutif à valider ce processus afin que le groupe de travail chargé du dossier à la CCPH, puisse avoir des points de vue différents quant à la question de savoir si l'eau peut être considérée comme une marchandise ou si elle doit rester un bien public.


 

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18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 14:14

Alors que pratiquement personne n’est au courant de cette nouvelle attaque contre les communes et les services publics, le choix d’un titre aussi alarmiste peut surprendre, mais c’est ainsi, les nouvelles ne sont pas bonnes. S’il faut trouver une petite part d’optimisme dans cet article, elle ne tient qu’au travail de suivi et d’information effectué depuis 2014 par les membres de l’Association des Usagers de l’Eau d’Héricourt et du Pays d’Héricourt qui tiennent levé, un pan du rideau. Sur leur site intitulé Hé’Eau, ils dressent un état des lieux du service de l’eau dans la CCPH, révèlent les menaces qui planent sur ce service public, là où il existe encore, permettent ainsi à chacun de découvrir ce qui se trame, et de s’y intéresser. Allez voir!

 

Actuellement, le service public de l’eau est une prérogative des communes qui peuvent soit exercer cette compétence de façon autonome, on dit « en régie publique », comme à Belverne, soit la déléguer à un organisme tiers. Dans ce cas, si le délégataire est un établissement public comme le Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable, le SIAEP de Champagney auquel adhère Chenebier par exemple, il s’agit encore d’une régie publique, mais si le délégataire est un établissement privé (70 % du marché national), on parle alors généralement d’affermage, souvent concédé à une filiale de l’un des trois géants français VEOLIA (40%), SUEZ (20%) ou la SAUR (10%), trois multinationales qui sont spécialisées dans la transformation de l’eau en or, ; c’est la solution choisie par la ville d’Héricourt (affermage à Véolia).

Service public de l’eau ; bientôt la fin ?

Jusqu’à maintenant, chaque commune était libre de ses choix. Ainsi, on constate que sur le territoire de la Communauté de Communes du Pays d’Héricourt, neuf communes (1/3) ont confié le service de l’eau au secteur privé, et dix-sept communes (2/3) ont choisi la régie publique, parmi celles-ci, sept sont en régie publique municipale, c’est à dire qu’elles assument seules cette compétence et sont donc totalement indépendantes. Elles représentent plus d’un quart des communes et un peu plus de 14 % de la population de l’EPCI.

 

La loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la publique) rend obligatoire pour le 1er janvier 2020, le transfert des compétences eau & assainissement aux EPCI (donc aux communautés de communes).

La CCPH à qui va échoir cette responsabilité, a lancé un appel d’offres pour bénéficier des conseils et de l’assistance d’un cabinet d’études dans la préparation de sa future mission.

C’est l’offre présentée par un groupement constitué de KPMG et SAFEGE qui a été sélectionnée.

Un cabinet KPMG a déjà conseillé la municipalité d’Héricourt ; préconisant le choix de la délégation de service public de l’eau à une entreprise privée. Cette recommandation s’est concrétisée par l’affermage à... VEOLIA.

Les noms des sociétés constituant le groupement retenu n’étant pas familiers des usagers, la curiosité peut pousser à consulter les sites respectifs de ces entreprises. KPMG France est une multinationale leader de l'audit et du conseil, qui se prévaut de compter VEOLIA parmi ses principaux clients. SAFEGE, la deuxième société partenaire du groupement, est une filiale du groupe SUEZ.

 

Dans ces conditions, il semble bien improbable que ce marché puisse échapper au cartel de multinationales, qu’on imagine peu enclin à préconiser la généralisation de la gestion en régie publique à tout le territoire de la CCPH.

Pourtant, à l’image de Paris, Grenoble, Rouen, Castres, Châtellerault... un mouvement de remunicipalisation de la gestion de l'eau se développe en France. Au fur et à mesure de la diffusion de l’information, le fait que, au détriment des établissements publics sans but lucratif, la gestion de l’eau et de l’assainissement, puisse être déléguée à des sociétés privées qui ont pour vocation première de faire croître sans fin leurs profits, soucie de plus en plus d’usagers. Ils réalisent que c’est dans leur poche que sont pompés les dividendes des actionnaires, mais ce n’est pas la seule raison au fait que le coût de l’eau privée soit de 10 à 30 % supérieur à celui de l’eau publique. Les écarts régulièrement mesurés par QUE CHOISIR, peuvent s’expliquer par d’autres paramètres (difficultés particulières d’exploitation, privilège d’intérêts particuliers sur le bien commun, facturation de services en sus, fin des interventions bénévoles des élus des petites communes…). Bien que le coût ne soit évidemment pas le seul critère, il n’en demeure pas moins un facteur décisif quant au choix du mode de gestion de ce service .

 

La date butoir (fin 2019) arrivera vite, l’Assemblée nationale a en effet retoqué la proposition qu’avait votée le Sénat en février dernier. Cette dernière visait à maintenir la gestion de l’eau et de l’assainissement dans les compétences optionnelles des communautés de communes à condition qu’un quart des communes représentant au moins 20 % de la population de l’EPCI s’oppose au transfert de cette compétence avant le 1er juillet 2019. L’autoritarisme du gouvernement se substituant dans tous les domaines à quelque forme d’intelligence que ce soit, toute alternative semble pour l’instant interdite, la loi NOTRe, devrait s’appliquer dans toute sa rigidité dès le 1er janvier 2020.

 

Les élus et les habitants qui s’interrogent sur le transfert des compétences eau et assainissement sont invités à une réunion publique le 22 mars à 18 heures à la mairie d’Echenans sous Mont-Vaudois.

 

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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 21:59

Modification du zonage d'assainissement.

Enquête publique du 6 février au 11 mars 2017.

 

Par délibération du 10 novembre 2016, le conseil municipal a décidé de modifier radicalement le zonage d'assainissement établi en 2006. Les préconisations motivées par l'étude méticuleuse (manque de perméabilité des sols, manque de surfaces d'infiltration, absence d'aides financières) réalisée à cette époque avaient conduit à classer l'ensemble des maisons de Belverne (à une exception près) en zone d'assainissement collectif. Désormais, toutes les habitations seront classées en assainissement NON collectif et devront disposer d'un assainissement individuel conforme aux normes en vigueur.

Une soirée d'information était organisée en mairie le jeudi 26 janvier 2017. Ce sujet sensible a attiré une assistance fournie puisque près d'un foyer sur deux était représenté. La présentation était assurée par un technicien du cabinet d'études EVI de Ronchamp, qui a été choisi pour mener à bien cette opération.

 

Les différentes options qui ont été envisagées l'ont été sur la base de l'étude d'environnement réalisée en 2006 par le cabinet GERRIS. L'inventaire et le diagnostic des installations existantes a été réalisé et pris en charge par le Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC) de la Communauté de Communes Rahin et Chérimont ; il a été joint au dossier. Ce bilan révèle que 61 installations d’assainissement autonomes (91%) ne sont pas conformes à la réglementation, seules 6 installations d’assainissement non collectif sont classées conformes. Les évolutions réglementaires ont été intégrées, les coûts ont évidemment été actualisés. Le prix de chacune des variantes ; de la plus économique (375 500,00 €) à la plus chère (877 156,00 €) constitue le fil rouge de la réunion.

La compétence assainissement non collectif constituant un service public, dont la commune vient de reprendre la maîtrise, c'est donc à notre collectivité qu'il appartient de décider du montant de la contribution qu'elle voudra bien y apporter.

 

Les trois scénarios établis par le bureau d'études ;

1 Assainissement non collectif (individuel) sur l'ensemble du territoire communal, c'est le dispositif qui a été retenu.

2 Solution mixte ; recours à l'assainissement non collectif (individuel) pour limiter le coût du réseau séparatif à créer là où c'est possible et assainissement collectif au centre du village avec station d'épuration à la distance réglementaire soit une centaine de mètres des habitations. Trop cher.

3 Assainissement collectif pour tout le monde avec station d'épuration et réseau séparatif d'autant plus coûteux qu'on s'éloigne de la station d'épuration. Trop cher.

 

 

Scénario 1

Scénario 2

Scénario 3

Investissement à la charge des usagers

50 maisons 375 000€

61 maisons 457 500€

312 500,00 €

135 000,00 €

Investissement à la charge de la commune

0,00 €

525 858,00 €

742 156,00 €

Coût total

457 500€ maximum

838 358,00 €

877 156,00 €

Augmentation du prix de l'eau distribuée

 

+ 0 € /m³

 

+ 7,46 € /m³

 

+ 9,33 € /m³

 

Subventions

Assainissement collectif : Actuellement, le classement en priorité 3 par la MISE (Mission Interministérielle des Services de l'Eau), au regard de l’impact global de ses rejets sur le milieu aquatique, ne permet pas à la commune de Belverne d’être prioritaire aux aides.

 

Assainissement non collectif : Les subventions attribuées par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse, s’élèvent à 3 000 € voire 3 300 € par installation pour l’étude à la parcelle et les travaux de réhabilitation. Attention, ces aides sont liées à une maîtrise d’ouvrage communale et leur attribution est étudiée au cas par cas.

Les propriétaires qui font procéder aux travaux de réalisation ou de réhabilitation d’une installation d’assainissement non collectif, peuvent également bénéficier des aides distribuées par l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH), dès lors qu’ils en remplissent les conditions d’attribution.

 

Conclusion :

Techniquement plus rien n'interdit le recours à des dispositifs du type micro-station. L'évolution réglementaire récente permet l'installation de ces dispositifs d'assainissement autonomes quasiment n'importe où (3 m²/4 m² suffisent) et le rejet direct des eaux traitées étant désormais autorisé, celles-ci peuvent être mêlées aux eaux pluviales sans surcoût.

D'autre part, cette technologie enfin homologuée en France mais qui ne pouvait bénéficier d'aucune aide est maintenant subventionnée par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse à hauteur de 3000 voire 3300€ par installation.

Enfin la commune qui dans le cadre du zonage d'assainissement précédent (tout collectif) se trouvait, contrainte de faire réaliser les travaux d'un montant estimé pouvant atteindre 742 156,00€ se trouve désormais grâce au premier scénario qui a été retenu, exonérée de cette lourde obligation. Néanmoins, la réintégration depuis le 1er janvier 2017 du Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC), dans les compétences de la commune, justifie pleinement, comme son nom Service Public l'indique, la participation de celle-ci au financement de ce programme dont elle doit de toute façon assurer la maîtrise d’œuvre. Cette aide communale pourrait être modulée en fonction de critères sociaux ou généralisée à l'ensemble des demandeurs ce qui, pour moins d'une cinquantaine de milliers d'Euros, aurait un caractère incitatif indiscutable.

 

Attention : Afin de ne pas inquiéter inutilement les citoyens, il convient de préciser qu'il n'y a pour l'instant aucune obligation de réaliser les travaux hormis en cas de vente.

 

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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 19:09

Compte administratif 2013 du service de l’eau

le 23 janvier 2014

 

Recettes

Dépenses

Vente d’eau 2013

7 377

Fonctionnement

6 790

Recettes d’investissement

6 357

Investissement (travaux)

5 520

Subvention d’exploitation

30 000

Reste à réaliser

0

Recettes totales pour 2013 

43 734

 Dépenses totales 2013 

12 310

 

 

 

 

Solde d’exécution 2012  

40 235

Déficit antérieur reporté 

75 190

Résultat = déficit

3 531

 

 

 TOTAL 

87 500

 TOTAL 

87 500

 

L’effort de régularisation amorcé en 2012 s’est poursuivi en 2013. Le  résultat affiche un solde, certes encore négatif, mais de seulement 3531 € alors qu’il avoisinait  75 000 € en 2011. Ce compte étant quasiment apuré, il faudra veiller à ne plus différer le versement des subventions d’exploitation lorsque cela s’avérera nécessaire.

 

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 21:53

Compte Administratif du budget de l’eau 2011 

“condensé”, débarrassé des opérations d'ordre et

séparant les reports, des opérations “propres” à l’exercice.

Recettes

Dépenses

Vente d’eau 2011

8 013

Fonctionnement

6 002

Recettes d’investissement

4 436

Investissement (travaux)

46 144

Reste à réaliser

13 000

Reste à réaliser

28 000

Recettes totales pour 2011 

25 449

 Dépenses totales 2011 

80 146

 

 

 

 

Solde d’exécution 2011  

- 74 000

Déficit antérieur reporté 

19 303

 

99 449

 

99 449

 

Les grosses dépenses engagées sont progressivement payées ; pour certaines d’entre elles, le différé permet d’attendre le versement des subventions (quand il y en a), pour solder les factures. Cette technique nuit à la lisibilité du budget (avec des facturations différées et presque 50% de reste à réaliser, on ne sait plus à quoi correspond ce qu’on dépense), mais ça permet d’éviter des frais financiers. En 2011, la somme des recettes (en rouge), était de 25 449€ alors que les dépenses (en rouge), ont atteint 80 146€. La différence fait gonfler le solde d’exécution (- 74 000€) que la subvention d’équilibre, qui n’a toujours pas été versée, devra bien finir par solder.

 

Budget primitif de l’eau 2012  “condensé”

Recettes

Dépenses

Vente d’eau 2012

7 960

Fonctionnement

8 908

Recettes d’investissement

17 489

Investissement (travaux)

54 788

Sous Total recettes 2012

25 449

Sous Total dépenses 2012

63 696

 

 

 

 

Subvention communale

97 250

 

 

 

 

 

 

 

 

 Solde d’exéc d’invest reporté

59 003

Recettes totales de l’exercice 

122 699

 Dépenses totales de l’exercice

122 699

 

En 2012, la somme des recettes attendues (en rouge), est de 25 449€ alors que les dépenses prévues (en rouge), atteignent 63 696€. Si certains coûts sont évitables, de nouvelles prescriptions obligent la commune à réaliser à grands frais des études et travaux tout à fait contestables en raison de leur parfaite inutilité.

Nouvelles taxes : A Belverne, le service de l’eau n’étant pas assujetti à la TVA, nos factures échappent à la hausse de la TVA (dite sociale) qui passe de 5% à 7%. Par contre, impossible d’éviter la dernière taxe apparue, dite redevance pollution domestique. Celle-ci grimpe à un rythme tel (augmentation de 30% cette année) que, ce nouveau prélèvement qui n’abonde pas nos finances, constituera pourtant près de 20% du prix payé par les usagers.

 

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