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  • : information à Belverne
  • : Développer l'expertise citoyenne. Permettre aux habitants d'un petit village de prendre part à la gestion de leur commune. Services publics, chantiers, urbanisme, budget..., chacun peut s'informer, réfléchir, se forger une opinion sur les sujets dont débat le conseil municipal au niveau local et aussi plus globalement comprendre les grands enjeux du Monde en pleines tribulations...
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Avis !

 

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31 janvier 2006 2 31 /01 /janvier /2006 11:53
 
Au cours des 10 dernières années, 3 permis de construire ont été délivrés à Belverne et la population a cru de 5%; la situation du village ne suscite donc aucune inquiétude du point de vue démographique. Deux raisons ont cependant conduit à la révision du document local d’urbanisme:
  • faciliter l’installation d’enfants (au sens large!) du village,
  • évaluer le potentiel d’extension future pour dimensionner correctement les infrastructures à prévoir dans le schéma directeur d’assainissement.
Afin de ne pas avoir à engager de lourds investissements, le principal critère retenu pour qu’un terrain soit déclaré constructible était sa proximité (30 mètres) des réseaux. En raison de contraintes réglementaires qui excluent certaines parcelles répondant pourtant à ce critère, une quinzaine de terrains seraient effectivement constructibles.
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14 janvier 2006 6 14 /01 /janvier /2006 11:12
En raison des réticences manifestées par la DSTT à la lecture de notre délibération, il semble utile de rappeler que les textes prévoient, et cela était précisé au stade de l’enquête publique, que :
« Les différents impacts prévisibles nécessitent la mise en œuvre de mesures spécifiques destinées à favoriser l’insertion du projet dans son environnement. Ces mesures sont de trois types :
  Les mesures réductrices, destinées à supprimer ou réduire les impacts : bassins de traitement des eaux, clôtures et passages pour la faune, modelés paysagers et plantations, diagnostics et fouilles archéologiques, rétablissement des accès agricoles ou sylvicoles, protections acoustiques... ;
  Les mesures compensatoires, qui ont pour objet de compenser les effets négatifs qui n’ont pu être supprimés ou suffisamment réduits. Elles sont le plus souvent réalisées en dehors des emprises de la route : aménagement d’un milieu de substitution ou protection d’un biotope menacé... ;
  Les mesures d’accompagnement, le plus souvent destinées à optimiser les effets positifs du projet et à maîtriser ses effets induits : réhabilitation de traverses ou de l’ancien axe dévié, actions relevant de la politique de "1 % paysage et développement". »
 
Il ne s’agit donc pas pour le Conseil Municipal de Belverne, au travers les différents aménagements qu’il revendique, d’obtenir un traitement de faveur mais la simple application des textes.
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9 janvier 2006 1 09 /01 /janvier /2006 15:09
 
Le bureau d’études estime avoir réuni suffisamment d’éléments pour dresser le schéma directeur d’assainissement et constituer le dossier d’enquête publique. Il ne manque plus que l’arbitrage du conseil. Mais ...
Pour les concepteurs du projet, il s’agit avant tout de satisfaire aux obligations légales générales. Le fait que le coût des travaux les rende inacceptables par la population est secondaire. De toutes façons "...vous pourrez toujours modifier plus tard... ....vous n’êtes même pas obligés de réaliser ce qui est projeté..."
Pour les élus, dans un réel souci que les rejets, toujours plus canalisés pour le bien être de chacun, ne deviennent pas une nuisance environnementale, il faut aboutir à un projet réaliste. Il ne s’agit donc pas seulement de payer des plans juste pour pouvoir dire qu’ils existent. Il ne s’agit pas non plus que leur réalisation contraigne les usagers à se saigner aux quatre veines!
Toujours plus:
L’étude comparative complémentaire qui avait été demandée concernant les deux filières de traitement (lagunage ou lit de roseaux) est arrivée. Pour un investissement comparable sur la station, elle met en évidence le coût de fonctionnement (doublé) et l’efficacité supérieure (performances dites Q4 correspondant à environ 90% d’épuration) de la rhizosphère sur le lagunage. Mais aucun de ces deux critères n’est encore décisif car:
- le coût d’exploitation supérieur lié à l’utilisation de pompes pour alimenter la rhizosphère est peut-être évitable. Seule la levée très précise des niveaux qui est maintenant demandée, permettra de savoir si une alimentation gravitaire naturelle est possible malgré la faible pente du terrain.
- les performances moyennes (dites Q3 correspondant à environ 60% d’épuration) d’un lagunage fonctionnant de manière optimum peuvent suffire à satisfaire aux exigences légales. Si ce niveau de qualité ne peut être obtenu qu’en recourant à un coûteux réseau de collecte séparatif neuf, il annule l’avantage supposé d’un coût d’exploitation inférieur.
- On nous focalise sur des choix de dispositifs coûteux alors que les mesures les plus simples pour optimiser le fonctionnement de l’une ou l’autre des installations -et donc notre investissement- ont été "oubliées".
Exemple: Traitées par un lagunage qui, même s’il marche à la perfection n’atteindra peut-être pas 60% d’efficacité, les eaux rejetées directement dans le ruisseau par un tuyau (c’est ce qui est prévu), provoqueront au point de rejet une pollution de la rivière paradoxalement plus sensible que dans la situation actuelle.
Solutions proposées: améliorer l’efficacité du traitement
- Remplacer la lagune par une rhyzosphère et/ou...
- Construire un dispositif de collecte strictement séparatif puis contraindre tous les particuliers à s’y raccorder en dérivant leurs eaux claires et en court-circuitant leurs fosses septiques.
Tout cela coûterait très cher et il resterait malgré tout, encore pas mal de caca dans l’eau au point de rejet!
Pourtant indépendamment du dispositif de traitement retenu, un paramètre déterminant pour s’approcher des 90 à 100% d’efficacité, ne coûte presque rien et c’est peut-être la raison pour laquelle il n’est pas mentionné dans l’étude; c’est le choix du mode de rejet des eaux après traitement. Particulièrement adapté aux petits volumes des petites collectivités, le rejet dans un fossé (ça ne coûte presque rien) ou directement sur le terrain quand c’est possible (ça ne coûte pas cher non plus) permet à la nature en quelques dizaines (au pire quelques centaines) de mètres, de terminer le travail de la station et de rendre au ruisseau une eau dont l’efficacité du traitement est proche de 100%... sans être obligé ni de tout casser chez tout le monde, ni forcément de choisir la filière la plus chère.
Très cher et pourtant incomplet.
Les travaux prévus dans le schéma proposé aujourd’hui (02/11/2005) coûtent très cher et ne permettent même pas de raccorder tout le monde. En passant l’eau à 7,5  € le m3 (chiffres annoncés à la réunion sachant qu’elle est à moins de 40 centimes actuellement), certains habitants (ceux du Chemin Neuf par exemple) resteraient en assainissement individuel car la sectorisation isole ces maisons.
La logique qui ne nous donne à choisir qu’entre des solutions plus onéreuses les unes que les autres, nous détourne de ce qui constitue nos objectifs; permettre à chacun de se débarrasser proprement de ses effluents au moindre coût.
Voici formulée la synthèse des propositions concrètes et aisément réalisables qui ont été suggérées pour répondre aux besoins exprimés:
- Dimensionner la station de traitement, en tenant compte de l’arrivée de quelques eaux parasites et porter l’attention qui convient au dispositif de rejet.
- Créer un seul collecteur le long du ruisseau jusqu’au Pont Charal pour permettre le raccordement de tout le monde.
- Raccorder progressivement à ce collecteur, le réseau de collecte unitaire existant, en essayant toutefois de séparer les eaux claires quand ça ne pose pas de difficulté.
- Utiliser les fonds propres de la commune pour ne pas faire supporter l’investissement par les usagers (au moins en ce qui concerne le surcoût occasionné par la longueur du collecteur).
- Lancer les travaux sans tarder et bénéficier, pendant que c’est encore possible, de subventions qui pourraient atteindre 75% (chiffre annoncé au cours de la réunion).
- Etablir un schéma de ce scénario en le faisant rentrer dans le cadre légal!
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7 janvier 2006 6 07 /01 /janvier /2006 08:42
Réunion du conseil le mardi 27 décembre 2005
Le conseil est au complet. La plupart des riverains du RD299 sont là aussi.
Bien que l’autorité qui nous sollicite ait anticipé notre “oui” de ce soir, avant même l’ouverture de l’enquête publique du vallon du Fau en décembre 2000, la municipalité ne veut pas, en refusant de se prêter au jeu, prendre le risque que la route ne se fasse pas. On devine donc très rapidement que l’avis du conseil sera conforme au plan que la DSTT avait concocté. Les avantages et les inconvénients de chaque solution sont malgré tout, à nouveau et en vain, longuement passés en revue. A cet instant, la décision étant acquise, un passage en force par un vote –même à bulletin secret- ne ferait qu’entériner les clivages et diviserait durablement la population. Pour éviter cet écueil et lever les craintes, une négociation s’engage alors afin de dresser collectivement la liste des aménagements qui pourraient rendre la décision acceptable par tous.
Chacun acceptant de faire des concessions, apporte ses propositions pour aboutir à un compromis qui après avoir été relu par M. Le Maire recueille finalement l’assentiment de tous les présents sauf un élu. A la même majorité, il est stipulé que le vote favorable au raccordement direct de Belverne par la RD299 est conditionné par l’acceptation préalable et écrite de la DSTT, des conditions intégrales définies ensemble. Voici ces conditions:
- Déclassement du CD 299 (du cimetière jusqu'à l'abri bus) et requalification en voie communale, assorti d'un engagement de ne pas revenir sur ce classement;
- Amélioration de la chaussée du même secteur sans élargissement ni modification des emprises ou du tracé;
- Maintien du statut départemental du CD 299 B (de l'arrêt des bus à la jonction du CD 438 actuel);
- Rétrocession à la commune, côté Nord du Cimetière, d’une surface équivalente à l'emprise de la bretelle et du pipe-line sur le terrain communal. Terrassement et empierrement à cet endroit, de la surface nécessaire à la construction d’un hangar et d’un abri bus avec place de retournement.
- Construction d’un mur anti-bruit sur le futur pont et au niveau des ruptures du merlon;
- Modelage des merlons pour atteindre une hauteur et surtout une efficacité maximum;
- Déplacement du pipe-line vers le secteur Gravallon/Corné Garnier s’il est accepté par TRAPIL;
- Réalisation d’aménagements de sécurité :
- pose de chicanes aux trois entrées du village;
- sécurisation du carrefour 299/299B au moyen de coussins berlinois;
- miroir au Carrefour de la vie du Fahiney.
-Réalisation des travaux restés en suspens à la fin de la phase II:
- rehaussement des merlons à proximité de La Noye;
- terrassement du chemin des Noires - Montagnes;
- création de la route du pipe-line ;
- engrillagement du vallon du Fau.
Dans ces conditions et sous réserve d'une confirmation écrite de son accord par la DSTT, le Conseil Municipal, à la majorité, se déclare favorable à la création de cette bretelle.
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7 janvier 2006 6 07 /01 /janvier /2006 08:40
Les avis sont très partagés. Le risque est grand maintenant de voir s’installer une nuisance supplémentaire au village; la zizanie. Quelle que puisse être la décision, une partie de la population en voudra à l’autre de l’avoir prise. Peut-on éviter ce piège?
Guignol ou guignols ? (*)
Ne soyons pas dupes, en nous déchirant sur un sujet qui nous échappe, nous amusons ceux qui tirent les ficelles et qui ont ourdi leur plan de longue date. Le seul choix intellectuellement satisfaisant n’est pas d’être “pour ou contre” mais d’accepter ou non d’être manipulé et pris pour des cons.
- Pourquoi nous demande-t-on notre avis maintenant qu’il n’y a plus de choix avantageux, alors que personne n’a voulu entendre ce que nous proposions pour résoudre le problème en temps utile, c’est à dire dès l’enquête publique relative au tronçon précédent (vallon du Fau)?
- Pourquoi, quelques années plus tard, malgré une motion de refus unanime du Conseil municipal, au stade de l’enquête publique du deuxième tronçon, l’implantation désastreuse d’un diffuseur à Belverne, pour 130 habitants, a-t-elle été décidée?
- Quelqu’un pense-t-il sincèrement que dans le contexte d’économie actuel, cet ouvrage a été maintenu uniquement “parce que nous le valons bien”?
- Comment s’expliquer l’énergie dépensée par le Conseil Général pour convaincre les Belvernois d’accepter de se raccorder directement à ce diffuseur?
Il y a anguille sous roche...
Ne soyons pas les guignols de cette manipulation, ne rentrons pas totalement dans le jeu qu’on veut nous faire jouer, restons unis:
- Refusons en bloc, le projet et toute collaboration à ce simulacre de consultation destiné à entériner des décisions qui ont été prises à notre place ou
- à défaut et si nous ne craignons pas de leur donner raison, fixons –avec les responsables de la DSTT- des conditions de réalisation acceptables de chacune des solutions proposées et laissons les assumer leurs décisions pour nous sortir de l’impasse où ils nous ont conduit.
 
(*) Guignol, personnage de marionnettes, symbolise l’esprit populaire frondeur, en lutte contre les agents de l’autorité.
Guignol (faire le), amuser les autres volontairement ou non.
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7 janvier 2006 6 07 /01 /janvier /2006 08:35
La réunion d’information du 14 décembre 2005
Le raccordement du village à la 2x2 voies intéresse les Belvernois. Le quart de la population (représentant presque la moitié des foyers) assistait à la réunion d’information du 14 décembre. Après avoir écouté les explications de MM. Lejay et Dargent, chacun a pu exprimer son opinion et surtout argumenter.
 
Sortie par raccordement direct du RD 299: 600 mètres
 

Avantages
Inconvénients
C’est plus court, plus rapide et plus économique en carburant.
Ce raccourci va entraîner une augmentation du trafic en transit depuis Etobon/Chenebier avec à la clé:
Les bus pourront faire une boucle et ressortir par le haut.
-Augmentation du danger au village.
 
-Dégradation de la quiétude des riverains.
 
La route du haut deviendra communale et son entretien intégral aussi.
 
La RD 299 est pentue et sinueuse.
 
Perte du terrain communal pour la construction éventuelle du hangar.

 
Sortie par le haut du village et la route actuelle: 2100 mètres

Avantages
Inconvénients
Circulation réduite aux seuls habitants du village et aux flaneurs.
C’est plus long (distance, temps, carburant)
Calme préservé avec certitude.
 
Sécurité accrue car moins de circulation.
Création d’une aire de retournement pour les bus.
La route du haut restera départementale et son entretien aussi.
...mais si on veut que les bus y passent en hiver, il faudra quand même la déneiger nous-mêmes.

 
Cependant ni la somme des arguments des uns et des autres, ni le nombre de leurs partisans respectifs ne peuvent suffire à légitimer la décision qui devra être prise. L’arithmétique condamnerait les riverains du RD 299 à subir la volonté du reste du village. Pourtant, peut-on placer sur le même plan le gain de quelques minutes ou l’économie de quelques gouttes de gasoil revendiqués par les uns et le droit à la sécurité ou l’aspiration légitime au calme revendiqués par les autres?
Chacun doit comprendre que calme et surtout sécurité prévalent sur toute autre considération. Est-il possible de concilier la préservation voire l’amélioration de ces impératifs sans renoncer à la commodité?
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6 janvier 2006 5 06 /01 /janvier /2006 21:27

Le Comité Radicalement Anti Corrida (CRAC) est la plus ancienne association française dans cette lutte si difficile et spécifique. Elle fut créée en 1991, à l’initiative de Jacques Dary et Aimé Tardieu. Le CRAC milite pour l’abolition de cette pratique barbare.

Cliquez ici pour un diaporama téléchargeable pour mieux comprendre l'horreur tauromachique! Par Adeline Folcher, déléguée CRAC Alsace-Lorraine (Attention, c'est un peu long; format powerpoint)   



 

...et signez la pétition.

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6 janvier 2006 5 06 /01 /janvier /2006 09:26

Taxe-prof-chantier-2006.jpg

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5 janvier 2006 4 05 /01 /janvier /2006 23:00

Mickey 3D Respire

 

 

Approche-toi petit, écoute-moi gamin,

 Je vais te raconter l'histoire de l'être humain

Au début y avait rien au début c'était bien

 La nature avançait y avait pas de chemin

Puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers

Des coups d'pieds dans la gueule pour se faire respecter

Des routes à sens unique il s'est mis à tracer

Les flèches dans la plaine se sont multipliées

Et tous les éléments se sont vus maîtrisés

En 2 temps 3 mouvements l'histoire était pliée

C'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière

On a même commencé à polluer le désert

 

 

Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire

Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire

 

 

D'ici quelques années on aura bouffé la feuille

Et tes petits-enfants ils n'auront plus qu'un œil

En plein milieu du front ils te demanderont

Pourquoi toi t'en as 2 tu passeras pour un con

Ils te diront comment t'as pu laisser faire ça

T'auras beau te défendre leur expliquer tout bas

C'est pas ma faute à moi, c'est la faute aux anciens

Mais y aura plus personne pour te laver les mains

Tu leur raconteras l'époque où tu pouvais

Manger des fruits dans l'herbe allongé dans les prés

Y avait des animaux partout dans la forêt,

Au début du printemps, les oiseaux revenaient

 

 

 

Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire

Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire

 

Il faut que tu respires, c'est demain que tout empire

Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire

 

 

Le pire dans cette histoire c'est qu'on est des esclaves

Quelque part assassin, ici bien incapable

De regarder les arbres sans se sentir coupable

A moitié défroqués, 100 pour cent misérables

Alors voilà petit, l'histoire de l'être humain

C'est pas joli joli, et j'connais pas la fin

T'es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou

Qu'on remplit tous les jours comme une fosse à purin

 

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