Pour satisfaire un "besoin" estimé au départ à une dizaine de constructions potentielles, 15 emplacements (50% de plus) ont été recensés et l’offre qui nous est faite aujourd’hui par M. Hérard, dépasse la trentaine (300% de plus que ce qui avait été demandé!) dont une quinzaine au moins seraient absolument certains d’être construits. Cette inflation génère un objectif de croissance qui, sans être monstrueux dans l’absolu, s’avère tout à fait disproportionné par rapport à la taille de notre village qui compte une cinquantaine de foyers (30 terrains représenteraient une croissance brutale de l’ordre de 60%). Elle suscite plusieurs questions…
- Quel effet l’augmentation des charges due à une telle croissance aurait-elle sur les finances communales alors que nos ressources sont en diminution.
- Pourquoi le nombre d’emplacements possibles est-il encore plus de deux fois supérieur à ce qui avait déjà été volontairement surestimé?
- Peut-on avoir une approximation des différents coûts supportés par la commune dans cette opération ainsi qu’une estimation du prix de vente pour que les recettes couvrent les frais engagés?
- A quelles conditions la création d’un lotissement pourrait-elle constituer une offre de qualité en matière d’habitat rural?
- Comment permettre que malgré la très forte demande de candidats extérieurs, le stock de terrains communaux constructibles ne soit pas consommé très vite et que la commune conserve de quoi satisfaire ses besoins endogènes ?
- Quelles mesures seront prises pour favoriser l’intégration souvent difficile lorsqu’elle est massive, de la population nouvelle?
- Mais au fait, pourquoi faudrait-il chercher à accroître brutalement la population du village?
- Faut-il en priorité dépenser de l’argent dans l’accroissement de la population ou satisfaire d’abord les besoins en matière de services à la population actuelle (assainissement, enfouissement des réseaux…)?