Chantier 2x2 voies; réunion du 1er avril 2009

Six élus sont présents.

La DSTT (4 personnes), l’ONF (2 personnes) sont représentés.

Un citoyen d’un village voisin, propriétaire d’une parcelle “derrière la scie” sur laquelle il a planté plusieurs arbres qu’il espère exploiter un jour, est venu demander qu’on lui fasse une route pour pouvoir sortir son bois à pied sec.

La réunion de ce soir doit permettre de faire le point sur l’état d’avancement des travaux menés au titre des mesures dites “réductrices”, “d’accompagnement”, ou “compensatoires”.

Ouverture de la 2x2 voies.

Dans un premier temps, la circulation s’effectuera sur les deux voies sud pour permettre le déroulement des travaux de raccordement. L’inauguration officielle interviendra le 19 juin en présence des VIP.

Rétablissement des pistes forestières.
 Le rétablissement des pistes forestières se poursuit. Les petits aménagements nécessaires pour rendre les installations pratiques et pérennes (un coup de lame ici, un tuyau là…) sont pris en compte au fur et à mesure de l’avancement et rapidement effectués.

Chemin en zone humide.

(1) Parallèle à l’oléoduc, le chemin projeté à cet endroit, devrait anéantir ce milieu fragile grouillant de vie et couvert de plantes hygrophiles caractéristiques.

Le projet de chemin à créer dans le lit majeur du ruisseau est au point mort. Pour l’instant la DDAF refuse catégoriquement la destruction de cette zone humide(1). Toutefois, elle pourrait réétudier le dossier dans la mesure ou une autre zone humide serait créée quelque part pour compenser la surface perdue “derrière la scie”. Comment se préparer à changer d’avis sans perdre la face ?!!!

Profitant de cette faiblesse, les aménageurs envisagent de proposer l’échange de la zone humide naturelle ci-dessus contre une surface équivalente de zone humide qui existe déjà ailleurs (Où est l’intérêt dans ce cas ?). A défaut, un terrain quelconque qu’on baptiserait zone humide pour l’occasion pourrait tout aussi bien faire l’affaire. Et justement, le Département est propriétaire le long du tracé de la 2x2 voies de délaissés (emprises abandonnées) dont une partie au moins(2) pourrait être qualifiée de zone humide (au moins quand il pleut).

(2) Lorsqu’il pleut, les ouvrages hydrauliques de la 2x2 voies alimentent différentes zones qui deviennent humides selon un régime d’oued méditerranéen.

Ces propositions qui pourraient être administrativement admissibles, sont écologiquement inacceptables et ne font pas l’unanimité, mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles ne manquent pas d’appuis.

Remise en état de la RD 299

La remise en état de la RD 299 avant son intégration dans la voirie communale a commencé. Le Département a trouvé de l’argent pour élargir alors qu’il refusait de dépenser le moindre sou pour préserver la sécurité des riverains, prétextant que « compte tenu des très faibles trafics recensés dans notre commune ces aménagements qui ne se justifient pas, représentent un coût élevé pour la collectivité, au regard des bénéfices minimes à en attendre en terme de sécurité… ». Alors, soit il n’y a pas beaucoup de trafic et ce n’était pas la peine d’élargir, soit il faut reconnaître qu’à l’évidence, le trafic augmente et par conséquent, qu'un élargissement ne suffit pas, la mise en œuvre de mesures de protection des riverains devient urgente. Jusqu'ici, les travaux ont été menés sans chercher à les intégrer à un éventuel plan global d’amélioration de la sécurité dans l’agglomération. Ce n’est pas le busage des fossés qui est critiquable ici, c’est l’objectif recherché ; tout pour “la bagnole”, mais rien ou presque pour les riverains. L’initiative aurait été intéressante si elle avait permis d’améliorer la sécurité en permettant la création d’un chemin piéton, d’une piste cyclable,d’une limitation à 30km/h… plutôt que d’élargir la voie de circulation entraînant inévitablement une augmentation du nombre et surtout de la vitesse des véhicules au village.

Enrochement.
A proximité de l’abribus, bien qu’actée depuis 2006, la poursuite  de la stabilisation du talus de la RD438, par le Département, ne semble plus à l’ordre du jour.