Placés de bout en bout sous haute surveillance, empruntant des corridors grillagés (les autoroutes), permettant de les protéger de tout contact non dûment autorisé par la FNSEA (2 reporters de média Vecu @Whoishogo & Joshua ont été exfiltrés), les agriculteurs ont été conduits en convoi à Paris. Là, ils ont dû attendre sagement, parqués comme leurs bêtes lorsqu’elles arrivent à l’abattoir. Les quelques intrépides qui se sont hasardés à sortir du troupeau ont immédiatement été raflés et mis en garde à vue.
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Comptant sur « leur » syndicat pour retrouver des conditions leur permettant de vivre de leur travail, les agriculteurs n’ont obtenu que quelques miettes : simplifications administratives et droit d’utiliser du désherbant.
Le poulet antibiotique et le blé Roundup pour biocarburant d’Ukraine pourront continuer à faire crever non seulement ceux qui en bouffent mais aussi les paysans français. Les moutons néo-zélandais qui ont 18 000 km dans les pattes décimeront plus de bergers et de troupeaux de brebis que tous les loups de France réunis ! L’agriculture vivrière vient de prendre encore une bonne claque, mais le patron de la FNSEA qui est aussi à la tête du mastodonte groupe Avril peut se réjouir, ses profits ont doublé en deux ans et ça ne devrait pas s’arrêter. Cerise sur le gâteau ou humiliation supplémentaire, Macron saupoudre 150 millions d’€uros sur nos paysans (dont près d’un million rien que pour le jardin des Rothschild en région parisienne) alors qu’il envoie 8 milliards d’€uros en Ukraine pour faire durer le massacre des ukrainiens.
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