Mobilisation de solidarité avec les salariés de GE et

contre la politique comprador(*) de Macron

Suite à la révélation, juste après les élections européennes, de la suppression d’un millier d’emploi à l’usine GENERAL ELECTRIC de Belfort, une grande manifestation de soutien aux salariés, était organisée le samedi 22 juin 2019. Les Gilets Jaunes du rond-point de Roye/Lure se sont bien évidemment associés à ce mouvement et n’ont pas manqué de rappeler le nom du responsable de ce désastre annoncé. En effet, il ne faut pas oublier que c’est un certain Macron, alors ministre de l’économie du gouvernement Hollande, qui a vendu ce secteur stratégique au groupe américain GE. Outre des emplois, la France perd surtout son indépendance énergétique que lui conférait une entreprise qui, par le savoir-faire de ses salariés et une expertise de 140 ans était devenue l’un des leaders mondiaux dans son domaine. Les auteurs d’un tel acte auraient pu être poursuivis pour « haute trahison » si ce crime inscrit dans la Constitution de 1958 (ancien art 68) n’en avait pas été opportunément retiré par la loi constitutionnelle n° 2007-238 du 23 février 2007…

Avec l’accord de l’intersyndicale qui organisait la manifestation, la banderole luronne réalisée pour cet événement, a intégré le cortège pour défiler dans les rues de la cité du lion, avant de circuler sur les réseaux sociaux (Facebook, Youtube...) et les médias nationaux ; France 3, Cnews, Le Figaro internet...

(*) Le mot comprador désignait à l'époque coloniale un autochtone, fondé de pouvoir d'une firme étrangère, qui servait d'intermédiaire dans des opérations financières et marchandes entre l’Empire et les indigènes, il s'agit d'un phénomène typique des pays colonisés.

La dictature en marche

À la demande du journal "Le Monde", Aline Daillère, juriste et auteure de « L’ordre et la force », un rapport publié en 2016 par l’Association chrétienne pour l’abolition de la torture a passé en revue des centaines de vidéos tournées ces six derniers mois au cours des manifestations de Gilets Jaunes. Ce qu’il ressort de son analyse, c’est que bon nombre des actions documentées sont devenues récurrentes et constituent des bavures, des abus, des délits, des crimes, qui restent pourtant systématiquement impunis, trahissant ainsi une terrible collusion des responsables et une confusion des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire dont la séparation est pourtant considérée depuis Montesquieu comme un marqueur de démocratie.

Nous sommes en train d’assister à l’avènement de cette dictature, de cette fascisation de la démocratie que l’oligarchie française appelait déjà de ses vœux en 1938, comme en témoigne cet extrait d’un courrier diplomatique transmis par l’ambassadeur de France à Rome, à son homologue italien.

« La France est à la recherche d'une formule d'autorité qui renforce l’exécutif et limite l'action chaotique du parlement ; quelque-chose en somme qui ressemble à une fascisation de la démocratie », André François Poncet, ambassadeur français à Rome (La documentation diplomatique italienne 8ème série, volume 10, p378-380, 5 novembre 1938 dans A. Lacroix-Riz, "Le choix de la défaite").

Combien de thuriféraires de la fascisation de notre démocratie (autrefois appelés collabos) accepteront-ils aujourd'hui encore de cautionner ce gouvernement européiste, tyrannique, despotique, dont le nombre de victimes directes par incarcérations expéditives, mutilations irréparables, (édentés, éborgnés, amputés, tués…), passages à tabac, s’accroît chaque samedi et se compte par milliers après 27 semaines de mobilisation. Aussi impressionnant soit-il, ce sinistre bilan ne doit pourtant pas occulter les 10 000 à 15 000 victimes annuelles indirectes du chômage et de la misère recensées par l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale ) dans une étude publiée en décembre 2014 indiquant que le chômage est associé à un risque élevé de survenue des accidents cardiovasculaires et à une mortalité accrue. Cet accroissement du chômage, de la misère et de la précarité sont, avec l’immoralité de nos gouvernants, les conséquences directes de notre appartenance à l’UE, cette institution qui, en fixant la lutte contre l’inflation comme priorité à sa banque centrale, organise de facto le chômage de masse et la précarisation du travail. La Constitution rejetée par le peuple en 2005, facilite avec la libre circulation des capitaux, la trahison de nos « élites » européistes qui ruinent notre pays, en liquidant nos industries, nos services publics et en bradant le patrimoine public (Alsthom bradé à Siemens et GE, centrales hydroélectriques, Française des Jeux, aéroports...).

Alors, combien de collabos ? Réponse dimanche !

Cœur de boxeur vs Tête de Con.

Vidéo ci-dessous à voir absolument, absolument, absolument... mais avec circonspection quand même; Antoine, c'est le frère de Vincent!

La bonne nouvelle du jour (lundi 6 mai), nous vient de Belfort où Jonathan le Bris et son épouse ont retrouvé leurs filles de deux et quatre ans, placées en famille d'accueil suite à une perquisition menée à leur domicile, en représailles au militantisme du papa.

Les innombrables provocations et abus du menteur de l'intérieur, de ses commanditaires et de leurs subordonnés les plus zélés, se poursuivent néanmoins. Chaque journée de manifestations apporte son lot de drames personnels et enfonce la France dans la dictature orwellienne. A nos portes, une autre famille, de Luxeuil cette fois, subit à son tour de fortes représailles suite à l'interpellation du papa, là encore, mais aussi de ses deux filles de 14 et 16 ans, contrôlées à Paris le 1er mai 2019, en possession de 3 paires de lunettes, de deux masques à gaz et d'un filtre à poussière. 

Passée l'émotion de l'instant, tous ces scandales seront remplacés par d'autres puis oubliés... Tous? Non!

Antoine Peillon, journaliste, écrivain, a travaillé sur "l'affaire" Christophe Dettinger et relate son enquête dans un livre; "Cœur de boxeur- Le vrai combat de Christophe Dettinger" qui sort aujourd'hui mardi 7 mai 2019. Antoine Peillon était hier l'invité de Denis Robert pour  "Le Média".

La voie est ouverte pour que Notre-Dame de Paris soit aménagée et l'esplanade agrandie afin de satisfaire les marchands du Temple et rentabiliser la fréquentation de ce lieu sacré !

Le Premier Temple ou Temple de Salomon a été construit à Jérusalem, d'après la Bible, par le roi Salomon (au X^ème siècle av. J.-C. ). Il a été entièrement détruit par Nabuchodonosor II en 587 av. J.-C. puis reconstruit vers 536 av. J.-C. au retour de la captivité des Juifs à Babylone.

À l’époque de Jésus, ce second Temple, et l’esplanade sur laquelle il est construit, viennent d’être agrandis et aménagés par Hérode le Grand, afin d’accueillir davantage de pèlerins. Le Temple est au centre de la vie religieuse du peuple d'Israël. C’est là que, dans le Saint-des-Saints, sont conservées les Tables de la Loi, transmises par Moïse. L'occupant romain laisse les Juifs gérer eux-mêmes ce haut lieu de prière, qui est devenu un haut lieu de commerce. Sur l'esplanade agrandie et jusque dans le Temple réaménagé pour faire face à la hausse de fréquentation, on trouve des vendeurs à la sauvette, des petits boutiquiers, des changeurs de monnaie et de gros commerçants. Ces derniers appartiennent à la famille du grand-prêtre. Ils convertissent en monnaie locale, l’argent des pèlerins et vendent les produits des villages environnants, destinés à nourrir les fidèles mais aussi le petit et le gros bétail pour les sacrifices. À l'occasion du pèlerinage de la Pâque, la demande en agneaux est très forte, l'historien Flavius Joseph, parle de 255 600 têtes. Les taxes du Temple font que les prix sont parfois multipliés par cinquante. Selon le discours des autorités religieuses, ces multiples sacrifices rituels sont prescrits par la Loi divine afin de recouvrer la pureté et honorer Dieu.

C’est à l’occasion du pèlerinage de la Pâque juive, que Jésus se rend à Jérusalem pour la dernière fois. Il entre dans la ville, un vendredi, accueilli, par les acclamations de la foule. Mathieu 21-8 « La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin; d’autres coupèrent des branches d’arbres, et en jonchèrent la route ». Dans notre calendrier, le jour des rameaux commémore cette arrivée triomphale.

Durant la semaine qui suivit, une suite d’ événements allait ébranler le Monde, durablement.

Marc 11 15-18 « Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons; 16 et il ne laissait personne transporter aucun objet à travers le temple. 17 Et il enseignait et disait: N'est-il pas écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs. 18 Les principaux sacrificateurs et les scribes, l'ayant entendu, cherchèrent les moyens de le faire périr; car ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée de sa doctrine. »

Jésus dénonce un scandale : alors qu’il est écrit dans l’Ancien Testament que le Temple soit une « maison de prière pour toutes les nations », les pharisiens l’ont transformé en « caverne de voleurs » où changeurs usuriers, marchands, sacrificateurs d’animaux se disputent la manne apportée par les dévots. Jésus réprouve les pratiques dévoyées qu’il observe, car elles transgressent la loi de Dieu.

-Matthieu 9 13 « Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. »

-Matthieu 19 24 « Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux. »

La réprobation par Jésus, des sacrifices et de l’accumulation sans bornes, inspira une telle crainte aux grands prêtres, aux riches et puissants marchands du temple, qu’en une semaine jour pour jour, le vendredi suivant son arrivée à Jérusalem, Jésus était jugé, condamné et fait supplicier par les Romains. La prière "Oremus et pro perfidis Judaeis" qui, jusqu’au concile Vatican II en 1961, était récitée chaque Vendredi Saint dans les église catholiques, rappelait cet épisode biblique au cours duquel, Jésus crucifié pour s’être opposé aux marchands du Temple, allait devenir... le premier martyre Gilet Jaune.

Notes :

- En France, le Vendredi Saint est redevenu un jour ouvré, depuis la loi de 1805, dite de séparation de l’église et de l’État, .

- Dans les églises catholiques, le missel de Paul VI, promulgué en 1970, change la formulation de la prière "Oremus et pro perfidis Judaeis" qui devient : "Prions pour les Juifs à qui Dieu a parlé en premier : qu’ils progressent dans l’amour de son Nom et la fidélité de son Alliance."

Dans le dictionnaire CNRTL, l’étymologie latine de perfidis est : perfidus « qui viole sa foi, trompeur (pers.); dangereux, non fiable (chose) », dér. de fides (foi*) au moyen du préf. per- indiquant ici la transgression, la déviation.

"Oremus et pro perfidis Judaeis", mot à mot, "Prions pour les Juifs perfides" signifie : "Prions pour les juifs qui ont violé, (transgressé) leur foi".

Dans son message et sa bénédiction Pascale, le Pape François a une nouvelle fois appelé au retour de la paix, en Syrie, au Yémen, en Palestine, en Libye, au Burkina Faso, au Mali, au Soudan, au Cameroun, en Ukraine orientale, au Niger, au Nigeria, au Venezuela, bref, partout où sévissent l’empire américano-sioniste et leurs larbins. « Face aux nombreuses souffrances de notre temps, que le Seigneur de la vie ne nous trouve pas froids et indifférents, (…) Lui qui nous donne sa paix, qu’il fasse cesser le bruit des armes, aussi bien dans les situations de guerre que dans nos villes ».

Lorsque, par l’intersession des saints, le pape demande à Dieu, d’accorder sa pitié, l’absolution et la rémission de tous les pêchers aux malfaisants de la Terre, il n’empêche pas qu’ici-bas, passe la justice des hommes devant lesquels certains dirigeants, qu’il désigne sans les nommer, auront des comptes à rendre ; en France, tout particulièrement...

- Macron qui transgresse l’article 2 de la Charte de l’ONU en s’immisçant dans les affaires intérieures du Venezuela,

- Macron qui viole le Traité sur le commerce des armes en vendant des armes aux assaillants du Yémen,

- Macron qui, sous le fallacieux prétexte d’utilisation de gaz Sarin par le régime syrien, s’est rendu coupable d’agression non provoquée contre la Syrie, commettant ainsi "le crime international suprême qui diffère des autres crimes de guerre en ce qu’il les contient tous", ainsi que l’a défini le Procureur Jackson au Tribunal de Nuremberg,

- Macron qui bafoue la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, le préambule de la Constitution française et refuse de faire cesser le bruit des armes(*) dans nos villes... contre les Gilets Jaunes.

Enfin, le Pape François invite tous les chrétiens à utiliser les médias pour communiquer entre eux, et à prier pour lui; donc à s’émanciper des médias dominants et à le placer sous la protection divine...

(*) Selon la réglementation internationale, le lanceur de balles de défense figure dans la catégorie matériel de guerre. (plus sur FranceTVinfo)